Symbole de la volonté du Royaume-Uni et de l’Union européenne de normaliser leurs relations, le « deal » sur l’Irlande du Nord, est un pari audacieux pour le premier ministre britannique Rishi Sunak. Mais l’enjeu du « deal » dépasse largement le cadre irlandais. Il représente pour Rishi Sunak un défi : sortir de la brouille avec l’UE au moment où une majorité de Britanniques a pris conscience des conséquences néfastes du Brexit et dit regretter le résultat du vote du référendum de 2016.
Grande-Bretagne
Plus de 60 entreprises britanniques, employant au total 2 900 salariés, ont participé à une expérimentation de l’association 4 Day Week Global. Six mois plus tard, 92 % d’entre elles se disent certaines de maintenir la semaine de quatre jours à l’avenir, selon un rapport publié mardi 21 février. Un résultat à la hauteur de l’engouement que suscite ce nouveau modèle de travail au Royaume-Uni, et au-delà.
Après la rupture avec l’Union européenne, le regret dudit Brexit concerne désormais une nette majorité des Britanniques. Plus les responsables politiques du pays mettront de temps à reconnaître ce grand gâchis et à y trouver des remèdes, plus l’instabilité risque de durer.
En 2016, la voix des Britanniques avait été entendue. Le « Leave » l’avait emporté. Aujourd’hui, le sentiment est bien plus contrasté au regard des chiffres.. Le Brexit a déjà coûte 330 milliards d’euros
The Telegraph avait révélé que le président du musée était en train de conclure un accord avec Athènes pour le retour en Grèce de ces trésors dans le cadre d’un prêt à long terme, un « échange culturel » qui permettrait de contourner une loi britannique de 1963 qui interdit au musée de céder ou de vendre des objets de sa collection.
Impuissant à lutter contre l’inflation, le gouvernement britannique refuse de céder aux revendications de rattrapage de salaires, alors qu’une vague de grèves de grande ampleur frappe le Royaume-Uni. Une situation qui traduit la grande faiblesse politique de ses dirigeants.
Cinq médias internationaux, dont « Le Monde », publient une lettre ouverte estimant que « le gouvernement des Etats-Unis doit cesser ses poursuites » contre le lanceur d’alerte qui a révélé des informations secrètes en 2010.
Il sera de fait le cinquième Premier ministre depuis le référendum du Brexit de 2016 et le premier chef de gouvernement non-blanc du Royaume-Uni.
Sa prudence budgétaire, à cause de laquelle il a été jugé trop centriste et trop lisse, rassure désormais. L’été dernier déjà, ce conservateur était le candidat préféré des députés « tories ».
La décision de la première ministre britannique marque l’échec des promesses liées à la décision de sortir de l’Union européenne. En tirer les leçons risque d’être long et douloureux mais cela est indispensable pour retrouver le chemin de la stabilité et de la prospérité.
Entre erreurs politiques, « arrogance » et mauvaise lecture de la situation économique, récit des six semaines infernales de la cheffe de gouvernement conservatrice, forcée de démissionner. Sous la pression des marchés financiers et des élus conservateurs, elle avait dû abandonner la majeure partie de son plan et limoger son ministre des Finances. Un revers qui a précipité sa chute. Comment Liz Truss et le Royaume-Uni en sont-ils arrivés là aussi vite ?
Si trois de ces chocs ont été subis et sont liés à des événements extérieurs, le Brexit reste une crise que les Britanniques se sont auto-infligés en votant en faveur de la sortie de l’Union européenne. Ce choc est peut-être celui qui a fait le plus de dégâts en termes économiques, notamment en entamant la confiance des agents économiques, domestiques et étrangers.
Depuis une semaine, le Royaume-Uni essuie une tempête financière et monétaire comme le pays en a rarement connu. Il a suffi d’une poignée de mesures mal calibrées pour jeter un doute sur la capacité de la cinquième économie mondiale à rembourser sa dette.