Le mathématicien Cédric Villani, visiteur numéro 658462, a pu rencontrer Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, dans la prison de haute sécurité britannique où il est incarcéré depuis 2019. Il risque d’être extradé aux Etats-Unis où il encourt jusqu’à 175 ans d’emprisonnement. Il a fait fuiter une cocasse lettre au roi Charles III, décrivant avec panache, sur le mode de la dérision et de l’humour noir, la triste vie à Belmarsh, sa nourriture infâme et ses suicides.

La guerre en Ukraine est l’occasion pour l’Occident de souligner sa prétendue supériorité morale, économique, militaire. Pourquoi ? Parce que nous nous battons pour des valeurs. Vraiment ? Qui pense encore à Julian Assange, privé depuis 13 ans de sa liberté, incarcéré dans une prison à haute sécurité en Grande Bretagne, comme un terroriste. Les fausses accusations contre lui se sont évaporées, cet homme n’a commis aucun crime.

Le Parlement britannique a adopté début juillet une loi qui sanctionne le boycott et cible au premier chef les opposants à la politique d’Israël. Et il n’est pas le seul, car le phénomène a pris de l’ampleur en Allemagne, au Royaume-Uni et en France : par divers biais, la solidarité active avec la cause palestinienne devient la cible de législations répressives.

Volodymir Zelensky sait ce qu’il veut, et il ne craint pas de le dire haut et fort. Hier à Chisinau, devant les dirigeants de 47 États européens, le président ukrainien a demandé qu’on lui ouvre les portes de l’OTAN, et qu’on le fasse dès 2023. « C’est l’année de la décision », a-t-il ajouté devant un impressionnant parterre de chefs d’état et de gouvernement réunis tout près de son pays en guerre. Mais les poids lourds de l’organisation sont réticents. Ils explorent la piste de garanties de sécurité accordées à l’Ukraine avant son adhésion.

Symbole de la volonté du Royaume-Uni et de l’Union européenne de normaliser leurs relations, le « deal » sur l’Irlande du Nord, est un pari audacieux pour le premier ministre britannique Rishi Sunak. Mais l’enjeu du « deal » dépasse largement le cadre irlandais. Il représente pour Rishi Sunak un défi : sortir de la brouille avec l’UE au moment où une majorité de Britanniques a pris conscience des conséquences néfastes du Brexit et dit regretter le résultat du vote du référendum de 2016.

Plus de 60 entreprises britanniques, employant au total 2 900 salariés, ont participé à une expérimentation de l’association 4 Day Week Global. Six mois plus tard, 92 % d’entre elles se disent certaines de maintenir la semaine de quatre jours à l’avenir, selon un rapport publié mardi 21 février. Un résultat à la hauteur de l’engouement que suscite ce nouveau modèle de travail au Royaume-Uni, et au-delà.

The Telegraph avait révélé que le président du musée était en train de conclure un accord avec Athènes pour le retour en Grèce de ces trésors dans le cadre d’un prêt à long terme, un « échange culturel » qui permettrait de contourner une loi britannique de 1963 qui interdit au musée de céder ou de vendre des objets de sa collection.