Restitution des frises du Parthénon à la Grèce : le gouvernement britannique ferme la porte

Les espoirs grecs de récupérer des frises du Parthénon détenues par le Royaume-Uni semblent s’éloigner. La ministre de la culture britannique, Michelle Donelan, a dit exclure, mercredi 11 janvier, un retour en Grèce des marbres sculptés du Parthénon, exposés au British Museum de Londres, rejetant des informations selon lesquelles le musée et Athènes finalisaient un accord.

« J’ai été très claire à ce sujet : je ne pense pas qu’elles [les frises] devraient retourner en Grèce », a déclaré la ministre sur la BBC. Le président du British Museum, George Osborne, « serait d’accord avec moi : nous ne devrions pas les renvoyer, et en fait, elles appartiennent ici au Royaume-Uni, où nous avons pris soin d’elles longtemps », a-t-elle ajouté.

Depuis 1983 et une demande officielle de la ministre de la culture grecque, l’actrice Melina Mercouri, la Grèce réclame la restitution d’une frise de 75 mètres détachée du Parthénon ainsi que d’une des célèbres cariatides provenant de l’Erechtheion, petit temple antique également sur le rocher de l’Acropole, toutes deux pièces maîtresses du British Museum. Londres affirme de son côté que les sculptures ont été « acquises légalement » en 1802 par le diplomate britannique Lord Elgin, qui les a revendues au British Museum. Mais la Grèce soutient qu’il s’agit d’un « pillage » commis quand le pays était sous occupation ottomane.

La suite ici : Restitution des frises du Parthénon à la Grèce : le gouvernement britannique ferme la porte