Alors qu’il se faisait fort de neutraliser dans la pratique du pouvoir les éléments extrémistes de la coalition la plus à droite de l’histoire du pays, le premier ministre israélien en est devenu l’otage. Au point de voir sortir la question palestinienne de l’angle mort dans lequel elle était maintenue. Les outrances du ministre des finances, Bezalel Smotrich, un suprémaciste juif qui a justifié une opération punitive conduite par des colons radicaux dans un village palestinien après un attentat, puis nié l’existence même d’un peuple palestinien, ont commencé à dessiller les yeux.

L’ONG de Défense des Droits de l’Homme, Amnesty International tance les pays de l’Occident pour leur pratique du « deux poids, deux mesures » alors qu’ils ont l’an passé « réagi avec force à l’agression russe mais ont fermé les yeux sur de graves violations commises ailleurs, voire en ont été complices ».

“Cela suffira-t-il aux manifestants ?” Le chef du gouvernement a peut-être gagné du temps mais “les manifestations continueront à moins que Nétanyahou ne reconnaisse publiquement qu’il s’est trompé. C’est le seul scénario”, explique à CNN le général Tamir Hayman, directeur de l’Institut des études pour la sécurité nationale.

La peur du prochain scrutin incite au contraire à privilégier les aspirations les plus simples, les plus immédiates.
Il y a là de quoi désespérer des élections, qui tendent désormais à pervertir la démocratie au lieu de l’accomplir. Nous avons besoin d’élections comme de pain. Mais nous ne savons plus, désormais, comment éviter leurs effets pervers. Les élections sont devenues la meilleure et la pire des choses en démocratie.

Le projet de réforme judiciaire divise profondément Israël depuis plusieurs semaines. Annoncée début janvier, la réforme judiciaire israélienne vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Elle comprend notamment l’introduction d’une clause « dérogatoire » permettant au Parlement d’annuler à la majorité simple une décision de la Cour suprême. La tension est montée d’un cran ce week-end, lorsque le Premier ministre Benyamin Netanyahou a limogé son ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui venait d’appeler à une pause d’un mois dans le processus de réforme.

Allons-nous accepter d’éventrer les océans sans mieux savoir ce que cela provoque de manière sur la chaîne de vivants dont nous dépendons ? Nous le savons, l’humain a largement participé aux pertes de biodiversité terrestres, au nom de son économie. Cette nouvelle quête de ressources dans les abysses, encore mal documentée scientifiquement et mal connue des citoyens, démontre l’irrationalité (la cupidité ?) dont l’humain peut être capable.

Les dégâts causés par Trump sont sans précédent dans l’histoire américaine moderne, et quatre années de plus risqueraient d’être pires. Son constant travail de sape des institutions, son rejet des résultats légitimes du scrutin, ses attaques contre la presse, son offensive contre la vérité, les faits et la science, son détachement de la réalité . DeSantis nous mettrait certainement sur de mauvaises routes, mais une autre présidence de Trump menacerait la démocratie américaine elle-même.

L’hebdomadaire libéral “Polityka” estime que la haine est devenue la principale arme de la droite polonaise, avec la complicité des médias publics. Dans son édition datée du 22 mars, de dénoncer la “haine” volontiers utilisée par les nationalistes conservateurs au pouvoir depuis 2015 à Varsovie contre ses adversaires. En couverture, le sulfureux ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro, dégaine un pistolet, façon James Bond. Un long article explique comment la “haine”, souvent brutale, est devenue l’outil des politiciens du PiS avant les législatives prévues à l’automne 2023.

Le président s’était engagé à mettre fin aux forages pétroliers sur les terres fédérales en 2020. Mais Joe Biden vient de donner son feu vert au grand projet de forage pétrolier Willow au nord de l’Alaska. 600 millions de barils, 280 millions de tonnes de CO2 sur trente ans –soit l’équivalent des émissions de deux millions de voitures sur la même période ou celles d’une soixantaine de centrales à charbon sur un an–, une dégradation de l’environnement local et, comble de l’ironie, «une construction qui va nécessiter un emploi de moyens techniques importants pour stabiliser et refroidir le permafrost … qui fond à cause du réchauffement climatique»

C’est un portrait au vitriol signé Politico. Dans une enquête, le média politique (et souvent très critique) dénombre les vices du Président du Conseil européen et démontre en plusieurs points pourquoi il ne fait pas l’unanimité au sein de l’édifice européen. A un an des élections qui le verront quitter ses fonctions, Charles Michel serait d’ailleurs déjà tourné vers son avenir…