Au cœur de l’affrontement global des capitalismes politiques, l’Europe n’a pas encore trouvé sa place. Or dans sa projection internationale, elle ne peut faire autrement que de commencer par le problème central : sa relation avec les États-Unis. Selon Riccardo Perissich, la relation transatlantique doit glisser vers un nouveau théâtre : l’Asie.
Auteur : istacec
Après la rupture avec l’Union européenne, le regret dudit Brexit concerne désormais une nette majorité des Britanniques. Plus les responsables politiques du pays mettront de temps à reconnaître ce grand gâchis et à y trouver des remèdes, plus l’instabilité risque de durer.
Les récentes sorties de Bart de Wever dans le Tijd, indiquaient clairement qu’il refusait tout accord avec le Vlaams Belang : « Je ne veux rien faire avec ce parti ». Mais le leader de la N-VA n’a pas toujours été aussi catégorique.
Il y a deux mois à VTM, il s’était montré plus conciliant expliquant qu’il pourrait envisager une collaboration si le parti se nettoyait en profondeur. Le Vlaams Belang souhaiterait donc se présenter aux élections avec une image plus propre, « dédiabolisée »
Le désir d’Europe de Kiev est ancien, et Moscou le lui fait payer cher. Si sa demande d’une adhésion accélérée à l’Union européenne n’est pas réaliste, laisser ce processus dans le flou ne le serait pas davantage.
Le rachat de Twitter par le milliardaire s’est accompagné d’une nouvelle politique de modération favorable aux franges les plus radicales, qui font leur grand retour sur le réseau social. «Venez comme vous êtes.» C’est peu ou prou le message envoyé par Twitter ces derniers jours en réintégrant de nombreuses personnalités d’extrême droite.
Les manifestations contre le coup d’État judiciaire de Netanyahou sont théoriquement une bonne nouvelle, mais leur caractère sioniste exclut ce qui détermine le caractère autocratique d’Israël : l’occupation de la Palestine. Les manifestations ont été réservées aux juifs, ignorant totalement l’occupation. Israël, où est votre indignation face à la légalisation de l’apartheid ?
Le constat est largement partagé : le citoyen a le sentiment d’être moins souverain, d’être moins acteur du destin collectif. Les gouvernements changent, mais pas la politique. Mais au-delà du constat, le désaccord est profond sur les solutions.
La tendance actuelle est d’introduire plus d’idéalisme démocratique dans les institutions. Mais pour l’école dite réaliste, on risque surtout d’affaiblir la capacité d’action des dirigeants et d’affaiblir encore la coupure avec les électeurs.
Si ces demandeurs d’asile ayants droit à l’aide matérielle de Fedasil et donc de l’État fédéral, ont initialement pris possession de ce bâtiment vide en plein cœur de Bruxelles, c’est parce que le gouvernement belge choisit d’utiliser la crise comme mode de gestion de l’accueil, voire du non-accueil en Belgique, en attendant toujours que la situation atteigne un point de rupture avant d’agir (un rapport médical alarmant, un décès, un incendie). La crise du Palais n’a donc fait que cristalliser celle de l’accueil, et en reflète fidèlement les travers.
L’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 et la guerre qui a suivi ont mis à mal l’économie mondiale et celle de l’Union en particulier. Si la flambée des prix de l’énergie a considérablement augmenté les coûts de production des entreprises et les dépenses des ménages, les compagnies du secteur énergétique ont vu leurs bénéfices et leurs cours boursiers augmenter, tirant des rentes de la hausse des prix du pétrole et du gaz.
Qu’est-ce qui motive le débat sur le financement des partis ? Est-ce un retour en force du mythe de l’unité nationale, du pays réel contre le pays légal et de l’antiparlementarisme ? Ou est-ce la volonté de recentrer les partis comme agents de la démocratie ?
Israël s’inquiète d’un possible froid avec les États-Unis et l’Europe en raison du programme de la coalition avec l’extrême-droite qui vient de s’installer au pouvoir. Par le passé, l’Autriche a été mise en quarantaine pour avoir pactisé avec le dirigeant d’extrême-droite Joerg Haider…Personne n’a encore osé appeler au boycottage de Benyamin Netanyahou.Et pourtant, les dirigeants politiques avec lesquels il a bâti la coalition au pouvoir en Israël font passer les ténors de l’extrême-droite européenne pour de pâles centristes.
En 2016, la voix des Britanniques avait été entendue. Le « Leave » l’avait emporté. Aujourd’hui, le sentiment est bien plus contrasté au regard des chiffres.. Le Brexit a déjà coûte 330 milliards d’euros