Le blocage de l’aide militaire américaine à l’Ukraine par les élus républicains au Congrès ne peut qu’inciter la Russie de Vladimir Poutine à prolonger les combats en espérant qu’ils tournent à son avantage. Le remplacement de Kevin McCarthy par Mike Johnson au poste de speaker (président) républicain de la Chambre des représentants, à la suite d’un chantage de la minorité trumpiste, a rendu l’affaire encore plus complexe. Cet élu sans grande expérience assure tirer sa vision du monde de la Bible.

Joe Biden a du mal à faire passer un financement supplémentaire pour l’Ukraine, et son soutien à Israël est contesté. Et si un troisième front s’ouvrait, en mer de Chine méridionale, l’Amérique aurait-elle le désir, et les moyens, de s’engager ? Et si une troisième guerre éclatait, impliquant les États-Unis ? Quand on est une superpuissance comme l’Amérique, la question n’est pas incongrue.

Viktor Orban, Jaïr Bolsonaro, et même Volodymir Zelensky, ont fait le déplacement à Buenos Aires pour la prestation de serment de Javier Milei. Ce libertarien au programme radical est désormais confronté à la réalité d’un pays en faillite : c’est ce qui intrigue dans son aventure politique. La liste des participants à la prestation de serment d’un nouveau président controversé est toujours riche d’enseignements. Javier Milei, le nouveau président argentin, l’homme à la tronçonneuse en guise de programme, et aux idées libertariennes, n’échappe pas à cette règle.

Et si l’Europe se fourvoyait en cherchant à émuler les modèles de capitalismes politiques qui ont émergé en Chine et aux États-Unis ? C’est la question que pose sérieusement David Edgerton dans ce texte qui réfléchit à la manière dont l’économie du quotidien — en anglais, la Foundational Economy — pourrait être beaucoup plus décisive dans l’amélioration à moyen et long terme du niveau de vie des Européens.

Polémique en Israël et à l’étranger autour de l’augmentation du budget pour les colonies en Cisjordanie occupée : pendant la guerre, la colonisation continue, la vie politique israélienne et les clivages idéologiques aussi. En temps de guerre, on évite en principe les sujets qui divisent. Pas en Israël, où, l’union nationale n’empêche pas les clivages idéologiques de transparaître.

Le Premier ministre israélien tente de restaurer son image de chef omniscient tout en taclant, discrètement, l’administration américaine de Joe Biden à propos du retour de l’Autorité palestinienne à Gaza lors du “jour d’après”. Nétanyahou tient manifestement à prouver qu’il est en train de se remettre de l’événement sans précédent qui s’est abattu il y a un mois et demi sur lui et sur notre pays tout entier.

Le cabinet de conseil se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles. En coulisses, l’américain McKinsey & Company a fourni aux organisateurs émiratis de la 28e conférence sur le climat des Nations unies des scénarios sur l’avenir du secteur énergétique mondial qui sont en contradiction avec les objectifs climatiques que le cabinet affiche publiquement

Après une longue nuit de délibérations, le gouvernement israélien a approuvé ce 22 novembre un accord portant sur la libération d’un certain nombre d’otages et sur une trêve de quatre jours avec le Hamas .Plusieurs manifestations organisées en Israël depuis le 7 octobre ont appelé le gouvernement à donner la priorité à la libération des otages. En Israël, le sentiment général est que les jours de Nétanyahou au pouvoir sont comptés. Pourtant, le premier ministre, âgé aujourd’hui de 73 ans, a prouvé à maintes reprises qu’il n’était pas sage de parier contre lui…

Porté pour la première fois à la tête de l’exécutif du royaume des Pays-Bas le 14 octobre 2010, Mark Rutte ne l’a jamais quittée depuis. Cette longévité record fait actuellement du premier ministre néerlandais le deuxième chef de gouvernement européen le plus ancien dans son poste après Viktor Orbán. Mais le paysage politique néerlandais se transforme. Après treize années de règne et quatre mandats successifs, la bataille pour la succession de Mark Rutte fait rage. Au sein des différentes forces politiques du royaume, des successeurs potentiels émergent, sans pour autant dégager un favori.