D’après le rapport de l’Autorité belge de la concurrence, le secteur bancaire serait une cour de récréation où les plus grands peuvent à peu près tout se permettre et s’entendent entre eux pour pérenniser leur supériorité. Sollicité par le ministre ­Dermagne en juin dernier, alors que les banques restaient sourdes à la demande d’augmentation des taux sur les livrets d’épargne, l’ABC a effectivement estimé que le secteur belge, très concentré, présentait “les caractéristiques d’un oligopole dominé par quatre grands acteurs: BNP Paribas Fortis, KBC, Belfius et ING”

L’élection de Javier Milei est historique. Pour la première fois, un libertarien autoproclamé est à la tête d’une grande démocratie. John Tomasi et Matt Zwolinski, spécialistes de la question, retracent l’histoire du libertarianisme, du milieu du XIXe siècle aux années 2020. Avec une question en ligne de mire : comment gouverner lorsque l’on veut abattre l’État ?

Comment se faire entendre au milieu du bruit ? Comment capter l’attention alors que nous sommes saturés de messages ? Les services com des partis politiques sont obsédés par cette équation. La semaine dernière, deux partis ont tenté de faire parler d’eux et y sont parvenus.Le MR a lancé de nouveaux visuels et le CD&V a ressorti l’ancien Premier ministre Jean Luc Dehaene de son cercueil. Cinquante nuances de vide

Alexander De Croo est rentré du Proche-Orient, et il en revient avec une crise diplomatique dans ses bagages. Pour avoir dénoncé le massacre de civils, Alexander De Croo est désormais qualifié par le gouvernement israélien de soutien au terrorisme. La position officielle de la Belgique est l’une des plus équilibrées au niveau européen, soutenant le droit d’Israël à se défendre, mais respectant le droit international.

Je vois deux camps s’opposer chaque jour davantage, au Moyen-Orient comme en Europe. Je suis très inquiet…Aujourd’hui, je joins ma voix à toutes celles et ceux qui exigent la libération des otages, la fin des bombardements et du blocus imposé aux civils gazaouis et l’arrêt de cette effroyable politique génocidaire. Les pays occidentaux, alliés de longue date d’Israël, doivent exercer une pression maximale sur le gouvernement israélien.

2.400.000.000.000. 2.400 milliards. C’est, en dollars, la somme astronomique dont auraient besoin les pays du Sud pour lutter contre le réchauffement climatique. Et pas qu’une fois: c’est ce qu’il leur faudrait dépenser tous les ans pour éviter les pires effets des changements que nous avons provoqués dans l’atmosphère. Personne ne sait avec certitude qui pourrait disposer d’une telle somme, ni comment. Mais nous ferions mieux de trouver une solution.

Conner Rousseau était à ce point devenu central pour Vooruit qu’il l’a créé. Il a à ce point relevé un parti moribond qui semblait condamné à un statut de petit parti, il a à ce point révolutionné la communication que le parti était devenu l’otage du phénomène Conner Rousseau. Rien ne semblait possible sans lui. Une situation qui a conduit les ténors de Vooruit à une cécité hallucinante, à refuser de voir ce que tout le monde a vu. A savoir les propos qui relevaient bel et bien du racisme

Ce qu’il y a de bien avec Shell, c’est qu’on ne peut pas l’accuser de greenwashing. Le géant britannique, dont les activités pétrolières et gazières contribuent au réchauffement de la planète, ne cherche pas à tout prix à nous faire croire qu’il est vert.
Cet été, il a annoncé qu’il ferait comme ses camarades du secteur : “il ne réduira plus sa production annuelle de pétrole et de gaz jusqu’à la fin de la décennie.

Si le nombre de féminicides commis chaque année n’est pas connu avec exactitude, le blog Stop Feminicide a recensé 24 victimes l’année dernière. Des chiffres sous-estimés. À chaque fois se pose la question de savoir si le drame aurait pu être évité. Les regards se tournent alors bien souvent vers la police et la justice. Un meurtre ou une tentative de meurtre dans un contexte de violence conjugale est rarement le fruit du hasard.

Les députés doivent-ils oui ou non regarder le film des massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre ? Il n’y a pas eu de consensus à la Chambre sur le sujet. Pour certains, on détourne le regard, pour d’autres, on risque la manipulation. La question devient alors : Veut-on que les élus prennent le risque d’être sidérés, d’être dominé par l’émotion ? Ou veut-on qu’ils soient plutôt guidés par une analyse plus rationnelle des événements ?