La peur du prochain scrutin incite au contraire à privilégier les aspirations les plus simples, les plus immédiates.
Il y a là de quoi désespérer des élections, qui tendent désormais à pervertir la démocratie au lieu de l’accomplir. Nous avons besoin d’élections comme de pain. Mais nous ne savons plus, désormais, comment éviter leurs effets pervers. Les élections sont devenues la meilleure et la pire des choses en démocratie.
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Allons-nous accepter d’éventrer les océans sans mieux savoir ce que cela provoque de manière sur la chaîne de vivants dont nous dépendons ? Nous le savons, l’humain a largement participé aux pertes de biodiversité terrestres, au nom de son économie. Cette nouvelle quête de ressources dans les abysses, encore mal documentée scientifiquement et mal connue des citoyens, démontre l’irrationalité (la cupidité ?) dont l’humain peut être capable.
C’est un portrait au vitriol signé Politico. Dans une enquête, le média politique (et souvent très critique) dénombre les vices du Président du Conseil européen et démontre en plusieurs points pourquoi il ne fait pas l’unanimité au sein de l’édifice européen. A un an des élections qui le verront quitter ses fonctions, Charles Michel serait d’ailleurs déjà tourné vers son avenir…
Le MR est menacé d’exclusion des majorités dans le sud du pays. Le dossier du master en médecine de Mons continue de s’envenimer. La dramatisation s’accélère, on parle désormais en coulisses d’une nouvelle majorité de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie.
Le constat des atteintes à l’État de droit par le non-respect de décisions de justice est bien plus large que celui lié à la crise de l’asile. L’État belge a ainsi été condamné à de nombreuses reprises pour l’état de ses prisons en lien avec la surpopulation carcérale, pour le non-remplissage des cadres de magistrats, etc. Ce ne sont malheureusement que des exemples sans cesse plus nombreux. Cela n’est pas sans lien avec la polémique entretenue par certains quant au rôle du juge dans une démocratie.
Les négociations entre syndicats et patrons dans le cadre du passage de 128 magasins Delhaize sous franchise sont au point mort. Alors que la peur domine, Anne-Catherine Lahaye (UNamur) et François Lambotte (UCLouvain) analysent la stratégie de communication de la direction. La direction de Delhaize ne fait que communiquer une information de manière directive et descendante, sans écouter les collaborateurs en retour. C’est presque comme si les travailleurs n’existaient pas.
Visiblement mécontente de certains des arrêts de la Cour constitutionnelle, la N-VA a fait l’annonce, il y a peu, de sa volonté d’instituer ce qu’elle appelle un « recours populaire » contre les arrêts de cette Cour – à tout le moins ceux qui concernent les droits économiques et sociaux. Cette annonce a de quoi faire frémir, d’autant plus que sa nocivité pour l’Etat de droit risque de ne pas sauter immédiatement aux yeux du citoyen. Le cri d’alarme De 18 professeurs de Droit.
Si l’objectif de maintenir le réchauffement global à 1,5 °C semble de plus en plus compliqué à tenir, le passer par pertes et profits n’est pas une option. nsécurité alimentaire, pénuries d’eau, hausse de la mortalité, facilitation de la transmission des maladies, déplacements de populations : les dégâts sont immenses et affectent en particulier les populations les plus pauvres, qui disposent de moyens limités pour faire face aux effets du dérèglement climatique. Désormais près de la moitié de l’humanité vit dans « des contextes hautement vulnérables au changement climatique »
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat sonne lundi comme un rappel brutal de la nécessité pour l’humanité d’enfin agir radicalement au cours de cette décennie cruciale pour s’assurer « un futur vivable ». Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est « un guide de survie pour l’humanité », a souligné le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Alors qu’un accord entre Engie et le gouvernement pour la prolongation des centrales nucléaires Doel 4 et Tihange 3 est loin d’être acquis et que la confusion est totale sur les scénarios de prolongation nucléaire au-delà de 2025, le Gouvernement lance ce lundi 20 mars une enquête publique… Il serait temps que les citoyen·nes appellent à envisager d’autres scénarios que celui de l’incertitude nucléaire.
Plusieurs pays dans le monde semblent préférer les Russes ou Chinois. L’Europe s’en étonne, s’en offusque, accusant l’entrisme des mercenaires de Wagner ou le cynisme chinois. Mais faut-il en être surpris ? Ce détachement de l’Europe d’une bonne partie des pays africains ou asiatiques trouve sans doute des racines dans l’histoire des non alignés. Il s’explique par des raisons structurelles. Mais il tient aussi en bonne partie à la politique européenne, balançant entre repli sur soi, tentation du vide et double standard.
La Commission européenne a publié un plan visant à protéger la souveraineté du continent dans sa quête de minerais nécessaires à la transition écologique et à la numérisation. Afin d’éviter de passer d’une dépendance à l’autre après la mésaventure du gaz russe.Prise entre l’attractivité des États-Unis avec leur énergie moins chère et leurs subventions généreuses, et le risque hégémonique chinois, l’Europe joue là aussi son avenir.