Le décret de Vladimir Poutine, imposant aux « états hostiles », dont l’intégralité des états-membre de l’UE, de payer leurs factures de gaz en Roubles, avait embêté les Européens. De manière déterminée, tous les états refusèrent alors de se conformer à ce décret du Kremlin. Mais on a trouvé un moyen pour contourner notre propre politique. Si les Européens payent effectivement en Euro ou Dollars, Moscou reçoit des Roubles et peut ainsi stabiliser sa monnaie qui, depuis le début de la guerre, se trouvait sous une forte pression. Comme quoi, lorsqu’il s’agit de gros sous, on s’entend bien. Même avec l’ennemi.
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La démission du directeur exécutif de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes vient rappeler que celle-ci ne peut passer outre le principe de non-refoulement des personnes risquant d’être persécutées.
La bataille politique du 1er mai, ou comment la Fête du travail est devenue celle de tous les partis
Elle fut longtemps le symbole des partis rouges, mais aujourd’hui quasi toutes les couleurs politiques revendiquent la Fête du travail. Les libéraux francophones tentent donc de débaucher des électeurs du PS; le Vlaams Blok en fait de même avec le parti socialiste flamand, ce qui démontre que l’adoption des symboles de l’autre reflète la stratégie électorale des partis. La lutte pour les symboles symbolise la lutte pour les électeurs.
Dans une carte blanche, le directeur de l’action sociale au CPAS de Molenbeek, Olivier Vanderhaeghen, met en évidence comment la commune de Molenbeek est devenue « un terrain de jeu sémantique » où les tenants de discours polarisants s’en donnent à cœur joie.
Finalement ce qui risque de faire sauter ces facteurs bloquants ce sera la réalité. Financer le réarmement massif poussé par la guerre, faire face au trou béant laissé par le covid, les besoins colossaux d’investissement climat dans un contexte de rareté des ressources. Machiavel disait qu’en politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal. Avec l’impôt sur la fortune, on en est là.
C’est le printemps et l’Olivier fait son grand retour en Wallonie. Les présidents du PS d’ECOLO et des Engagés se parlent, dans le dos du MR. Et cela pourrait conduire un jour à un changement de majorité dans le sud du pays.
Nous, acteurs de la société civile européenne, sommes inquiets des menaces qui pèsent sur la protection des données personnelles en Belgique et des brèches qu’elles ouvrent en la matière dans toute l’Europe. La Belgique traîne la patte pour transposer la directive européenne dans le droit national. Et menace de virer la lanceuse d’alerte d
sur la protection des données.
Le président des socialistes flamands, Conner Rousseau, suscite la polémique : quand je passe en voiture dans Molenbeek je ne me sens pas non plus en Belgique. Les socialistes francophones ont vivement réagi, les socialistes flamands l’ont largement soutenu. L’épisode démontre la faille qui sépare le nord et le sud au sujet de l’intégration et du sentiment national.
La politique d’accueil qui différencie les réfugiés ukrainiens et les personnes originaires d’autres continents n’est pas acceptable. Des êtres humains ne peuvent être « invisibilisés » .Ces personnes – migrant.es, sans-papiers, demandeurs de protection internationale, adultes, familles, enfants – n’existent tout simplement pas. Elles n’ont droit à rien, au mépris de tout. Elles sont invisibles. Invisibles en tant qu’individus, mais omniprésentes en tant que « problèmes » à régler.
Comment pouvons-nous nous prévaloir de ces valeurs humanistes, comment simplement être crédibles pour imposer à d’autres nations le concept des droits de l’Homme, alors que -sous couvert de cette même liberté- une minorité infime concentre chez nous en ses mains richesses et pouvoirs excessifs ?
Une première hier à la télévision flamande, un président de parti francophone a débattu avec un président du Vlaams Belang. C’est le président du MR, Georges-Louis Bouchez qui s’est prêté à l’exercice. C’est une profonde remise en cause du cordon sanitaire.
Les Kurdes, tant qu’ils combattaient pour nous « Daesh », étaient respectés. Il faut dire que sans les combattants kurdes, le « khalifat » de « Daesh » serait aujourd’hui une réalité. Mais aujourd’hui, nous n’avons plus besoin des Kurdes, donc, personne ne réagit aux attaques aériennes turques sur des régions kurdes en Irak. Mais bombarder des régions situées dans un pays voisin, cela ne s’appelle pas une attaque guerrière ? Comme celle de Poutine sur l’Ukraine ? Pourquoi personne ne s’insurge contre cette nouvelle violation turque du droit international ?