Pause ou pas pause dans la législation européenne au sujet de l’environnement ? Le Premier ministre y est favorable. Réaction outrée des socialistes et des écologistes qui remettent durement Alexander De Croo à sa place. La Vivaldi est en mode mort-vivant. Beaucoup ont conclu que le Premier ministre est entré en campagne et n’est plus Premier ministre. Il est assez net qu’il a franchi un cap, qu’il s’est montré leader du VLD et provoqué les verts avec ses déclarations. Or, la relation avec les verts était plutôt bonne, le couple Nollet/De Croo était une cheville assez solide de la Vivaldi. Pourquoi faire ça à un an des élections ?
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L’Arabie Saoudite s’est placée au centre du jeu diplomatique moyen-oriental, s’alliant selon les cas aux Russes, aux Chinois ou aux Américains. Elle s’est émancipée de la tutelle américaine comme d’autres puissances moyennes, à la faveur de la guerre en Ukraine. Dans le quotidien libanais « L’Orient-le-Jour », qui n’est pas particulièrement proche du pouvoir saoudien, Mohamed Ben Salman, le prince héritier du royaume, est décrit comme un homme « qui est en train de prendre une dimension qu’aucun leader arabe n’a eue depuis Nasser ».
Lorsque les nations les plus puissantes de ce monde ont multiplié les lancements de satellites, elles ont probablement oublié un petit détail: ceux-ci n’étant pas destinés à être fonctionnels jusqu’à la fin des temps, il aurait été judicieux de réfléchir dès la conception à un moyen de les recycler ou de les récupérer sur Terre. Au lieu de cela, l’espace commence à ressembler à un dépotoir.
Le culte autour de l’ancien président américain devrait lui permettre de remporter les primaires conservatrices pour 2024, et c’est loin d’être une bonne nouvelle pour le GOP. Le trumpisme ne permet absolument pas aux conservateurs de renforcer leurs positions, au contraire. Mais, bien installé au sein de la base électorale du parti, il perdure et mène toujours la danse. Cette situation inquiète, à juste titre, l’establishment conservateur.
Au Japon, où étaient réunis ses alliés occidentaux, le président ukrainien a obtenu une ouverture significative en matière d’aide militaire. Il est également allé au contact du « Sud global » pour le mettre face à ses ambiguïtés. Au Japon, il a obtenu une ouverture significative en matière d’aide militaire. Après les blindés gagnés au tournant de l’année, il a eu gain de cause pour des avions de combat, même s’il ne s’agit pour l’instant que d’une perspective.
Le conflit social créé par les décisions de Delhaize prend une ampleur inédite. En jeu : l’avenir de la démocratie sociale belge. La démocratie sociale est définie comme : la forme de gouvernement dans laquelle les partenaires sociaux participent à la régulation aux côtés de l’État. Une forme de gouvernement qui s’évapore de plus en plus vite. l’Etat laisse faire. Le gouvernement est resté très en retrait et la justice a donné raison à Delhaize en envoyant des huissiers et des policiers pour dégager les grévistes.
Voilà plusieurs mois que M. Zelensky demande à ses alliés occidentaux de fournir à son pays des avions qui permettraient à l’armée ukrainienne de frapper en profondeur les troupes russes. Biden a fait savoir qu’il était désormais prêt à autoriser d’autres pays à fournir à l’Ukraine les avions de combat qu’’elle réclame ardemment. Une « décision historique » pour Volodymyr Zelensky
C’est une affaire de jours, ou plus probablement de semaines, mais en Ukraine l’heure de vérité approche. Le printemps a séché les sols, les armes occidentales sont arrivées en Ukraine – même si le Président Zelensky en souhaite toujours plus – et leur maniement est maîtrisé (ou presque) par l’armée ukrainienne. Face à une Russie qui joue la montre, la contre-offensive de Kiev vise un triple objectif. Conforter le moral des Ukrainiens : rassurer ses alliés européens et américains en leur confirmant qu’ils ont parié sur « le bon cheval » en faisant le choix de défendre des valeurs communes : enfin et surtout démontrer aux élites russes la futilité absolue de la guerre et la fragilité d’une occupation qu’ils ne peuvent même pas maintenir en dépit du rapport des forces initiales sur le terrain.
Malgré une inflation vertigineuse et le terrible double séisme de février dernier, le président islamo-nationaliste a terminé en tête du premier tour de l’élection du dimanche 14 mai. Mais ce résultat
relève aussi de la dynamique générale actuelle qui voit des sociétés faire le choix du repli nationaliste, de la stabilité et de la sécurité supposées, au prix de l’autocratie, plutôt que d’opter pour la démocratisation et le progrès social. Comme cela sera probablement confirmé lors du second tour présidentiel du 28 mai, qui devrait entériner la victoire de Recep Tayyip Erdoğan.
’est peu de dire que la Turquie se trouve à un moment crucial de son histoire, alors que l’homme qui règne sans partage sur le pays depuis près de deux décennies semble ne plus être le leader incontesté dans les urnes. Evénement inédit depuis son arrivée au pouvoir, en 2014, Recep Tayyip Erdogan ne l’emporte pas au premier tour de la présidentielle, organisé dimanche 14 mai, comme il a fini par l’admettre après avoir tenté de se proclamer vainqueur.
Après une soirée de tensions et de confusion, les deux principaux candidats de la présidentielle turque, Erdogan et Kilicdaroglu, semblaient se diriger vers un second tour. Mais les risques sont nombreux, avec la tendance croissante dans le monde à refuser les résultats qui déplaisent.
Côté positif, on retiendra la participation de près de 90% des électeurs turcs, de quoi faire pâlir d’envie certaines démocraties fatiguées d’Europe ou d’Amérique. Mais cette envie de participer et de peser, qui est le propre de la citoyenneté, n’empêche pas la perte de confiance : hier soir, à l’annonce des premiers chiffres, les accusations ont fusé, et la méfiance s’est installée.
Dans une tribune publiée par le quotidien britannique The Guardian, la très réputée professeure de justice climatique Naomi Klein s’attaque aux fantasmes qu’engendre l’intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique au « faux-socialisme », derrière lequel se cache un capitalisme retors. Autant d’« hallucinations » que l’autrice à succès entend démonter. « Pour mieux faire passer ces illusions, la Silicon Valley joue la carte du « faux-socialisme », affirme l’essayiste. Cette stratégie revient à créer un produit attrayant, à le distribuer gratuitement pendant quelques années et à le rendre payant une fois que les utilisateurs en sont devenus dépendants. «