Lorsque les nations les plus puissantes de ce monde ont multiplié les lancements de satellites, elles ont probablement oublié un petit détail: ceux-ci n’étant pas destinés à être fonctionnels jusqu’à la fin des temps, il aurait été judicieux de réfléchir dès la conception à un moyen de les recycler ou de les récupérer sur Terre. Au lieu de cela, l’espace commence à ressembler à un dépotoir.

Depuis quelques semaines par les politiciens américains en personne qui s’égarent en batailles autour du relèvement du plafond de la dette de leur pays. C’est la troisième fois en moins de dix ans que ces querelles et tactiques politiciennes menacent de faire exploser le système. Si le désastreux défaut de paiement a pu être par deux fois évité au cours de l’histoire récente, les débats sont aujourd’hui d’une tout autre nature et s’apparentent à une grotesque partie de poker à laquelle s’adonnent les plus importants responsables politiques du pays dans un climat de haine entre les partis Démocrate et Républicain.

Pas de F16 belges pour l’Ukraine. C’est la position défendue par la ministre de la défense et le Premier ministre. Par contre, la Belgique propose de former des pilotes ukrainiens. Une position très prudente. Face à la menace Russe, la Belgique a décidé d’en faire le minimum et de rester sur le banc. Ce qui est frappant, c’est que cette politique du minimum est présentée comme un non-choix. « On ne peut faire qu’avec ce qu’on a ». Explication confortable, tant sur le plan budgétaire que politique. La coalition Vivaldi aurait bien des difficultés à aller plus loin.

Le culte autour de l’ancien président américain devrait lui permettre de remporter les primaires conservatrices pour 2024, et c’est loin d’être une bonne nouvelle pour le GOP. Le trumpisme ne permet absolument pas aux conservateurs de renforcer leurs positions, au contraire. Mais, bien installé au sein de la base électorale du parti, il perdure et mène toujours la danse. Cette situation inquiète, à juste titre, l’establishment conservateur.

Au Japon, où étaient réunis ses alliés occidentaux, le président ukrainien a obtenu une ouverture significative en matière d’aide militaire. Il est également allé au contact du « Sud global » pour le mettre face à ses ambiguïtés. Au Japon, il a obtenu une ouverture significative en matière d’aide militaire. Après les blindés gagnés au tournant de l’année, il a eu gain de cause pour des avions de combat, même s’il ne s’agit pour l’instant que d’une perspective.

Le conflit social créé par les décisions de Delhaize prend une ampleur inédite. En jeu : l’avenir de la démocratie sociale belge. La démocratie sociale est définie comme : la forme de gouvernement dans laquelle les partenaires sociaux participent à la régulation aux côtés de l’État. Une forme de gouvernement qui s’évapore de plus en plus vite. l’Etat laisse faire. Le gouvernement est resté très en retrait et la justice a donné raison à Delhaize en envoyant des huissiers et des policiers pour dégager les grévistes.

Voilà plusieurs mois que M. Zelensky demande à ses alliés occidentaux de fournir à son pays des avions qui permettraient à l’armée ukrainienne de frapper en profondeur les troupes russes. Biden a fait savoir qu’il était désormais prêt à autoriser d’autres pays à fournir à l’Ukraine les avions de combat qu’’elle réclame ardemment. Une « décision historique » pour Volodymyr Zelensky

FGTB, CSC et CGSLB appellent de concert à manifester, lundi 22 mai, pour défendre les libertés syndicales et lutter contre le dumping social. Pour le président de la FGTB Thierry Bodson, le droit de grève est sérieusement menacé. Il dénonce la « provocation » du gouvernement et appelle les responsables politiques à plancher sur des solutions structurelles aux grands défis climatiques et sociaux.  » Les tribunaux estiment que la liberté de commerce et le droit économique sont supérieurs aux droits sociaux. On n’avait jamais vu ça ! »,

Heureux qui, comme Xi Jinping, assiste sans cesse au grand cirque diplomatique de l’Europe en Chine. On peut parler d’une pantomime unique dans la Cité interdite. Plutôt que de pérorer sans fin, les gouvernements européens feraient bien de construire un front européen uni. Tant qu’ils n’y parviendront pas, l’Europe se portera d’autant mieux qu’ils voyageront et discourront moins. Quand on n’a rien de cohérent à dire, la meilleure diplomatie (ou la moins mauvaise) consiste à ouvrir le moins possible la bouche. Sinon, on ne fait qu’aggraver la menace qu’on prétend combattre.

Certains ont bel et bien profité de la conjoncture pour augmenter considérablement leurs marges. À la fin de mars déjà, Fabio Panetta, membre du directoire de la Banque centrale européenne, alertait dans The New York Times :“Les coûts de production diminuent, mais les prix de détail sont en hausse et les bénéfices augmentent. Il y a de quoi s’inquiéter […] d’une éventuelle hausse de l’inflation due à la hausse des bénéfices.” Autrement dit : l’inflation nourrit l’inflation, et devient parfois un business en soi.