La nouvelle campagne de l’ancien président américain pour la Maison Blanche en 2024 débute sous les pires auspices. Décisions de justice défavorables, condamnation de la Trump Organization pour fraude fiscale, polémique après un dîner avec Kanye West… Donald Trump collectionne les déboires.
Trump
L’épisode «Le show de Waldo», consacré à la candidature d’un personnage de cartoon carburant aux injures à une élection partielle, semblait peu réaliste. Mais la nuit du 8 novembre 2016 a prouvé que la réalité avait dépassé la fiction. Au soir de la victoire du Républicain, le compte Twitter de Black Mirror constatait: «Ce n’est pas un épisode. Ce n’est pas du marketing. C’est la réalité.»
Mais si le fait que le déni électoral se soit fait rosser est une victoire, rien de tout ce qui sape les fondations de la démocratie américaine – et qui nous empêche effectivement d’avancer sur les problèmes les plus graves – n’a disparu.
La sénatrice démocrate Catherine Cortez Masto a battu de justesse son adversaire républicain Adam Laxalt dans l’État du Nevada, permettant à son parti de conserver le contrôle du Sénat. Une défaite cinglante pour les républicains et Donald Trump. La “vague rouge” annoncée par les analystes avant les élections définitivement nulle et non avenue
Pourquoi les élections de mi-mandat sont-elles presque toujours catastrophiques pour le parti du Président ? En croisant le modèle explicatif des « pertes présidentielles » et le contexte de cette campagne, Mathieu Gallard montre pourquoi les démocrates de Joe Biden ne réussiront probablement pas à conjurer ce mardi la malédiction des midterms — une défaite programmée dont l’ampleur reste toutefois à déterminer.
Nourrie par la lâcheté des responsables républicains, la fièvre antidémocratique portée par Donald Trump depuis sa défaite en 2020 n’est jamais retombée.
La victoire de Lula au Brésil ne doit pas cacher le score très élevé de son rival Bolsonaro, qui illustre la résilience des politiciens populistes même quand leur bilan et leur éthique sont faibles, à l’instar de Netanyahou en Israël et de Trump aux États-Unis.
Les politologues réfléchissent depuis longtemps à l’état de la démocratie dans les différentes régions du monde. Les spécialistes de la politique comparée, en particulier, se sont intéressés à l’état de la démocratie dans le monde. Il est peut-être, malheureusement, nouveau qu’ils aient jugé nécessaire de réfléchir à l’état de la démocratie américaine. Entretien avec Hakeem Jefferson, professeur adjoint de sciences politiques à l’université de Stanford.
Le projet de revenir totalement sur la légalisation de l’avortement porté par la version non définitive d’un arrêt de la Cour suprême placera les Etats-Unis dans le camp des rares pays rétrogrades en la matière.
Selon des documents consultés par le journal « Politico », la Cour suprême s’apprête à revenir sur l’arrêt Roe v. Wade qui protège le droit à l’avortement. Cette décision serait un recul historique pour la liberté
En cas de victoire des cRépublicains aux midterms, le plan Gaetz consiste à placer l’ancien président à la tête de la Chambre des représentants en le nommant «speaker», poste actuellement occupé par la Démocrate Nancy Pelosi. Le statut d’élu n’étant pas obligatoire pour cette fonction, Donald Trump n’aurait alors aucun effort à fournir hormis attendre le feu vert de la nouvelle majorité conservatrice.
Trump et son clan ont la main sur les finances du parti, les appareils locaux ainsi que sur une majorité des institutions dans les États, et donc sur le contrôle des élections