La nouvelle campagne de l’ancien président américain pour la Maison Blanche en 2024 débute sous les pires auspices. Décisions de justice défavorables, condamnation de la Trump Organization pour fraude fiscale, polémique après un dîner avec Kanye West… Donald Trump collectionne les déboires.
Sénat
Joe Biden s’est envolé vers l’Asie, et une série de rencontre diplomatiques, requinqué par le résultat, meilleur que prévu, des démocrates aux élections de mi-mandat. En conservant la majorité au Sénat, les démocrates s’évitent deux années de cauchemar parlementaire.
Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que les sondages d’après scrutin montrent une nouvelle chute de popularité de l’ancien président qui n’a recueilli que 37% d’opinions favorables contre 43% pour Biden. Au surplus, comme l’a souligné le New York Times dans son édition du 10 novembre, un certain nombre de candidats rejetant le scrutin de 2020 ont été battus au profit de Démocrates modérés ou mis en difficulté.
La sénatrice démocrate Catherine Cortez Masto a battu de justesse son adversaire républicain Adam Laxalt dans l’État du Nevada, permettant à son parti de conserver le contrôle du Sénat. Une défaite cinglante pour les républicains et Donald Trump. La “vague rouge” annoncée par les analystes avant les élections définitivement nulle et non avenue
Privés de la victoire triomphale promise par les analystes politiques, les républicains cherchaient mercredi les responsables de leurs piètres résultats aux élections de mi-mandat. Selon la presse américaine, le coupable évident – et grand perdant du scrutin – n’est autre que Donald Trump.
Ignazio La Russa, élu, jeudi, à la tête du Sénat. Ce vieux routard de la politique italienne, déjà vice-président de la chambre haute sous la législature précédente, est le cofondateur de Fratelli d’Italia avec Giorgia Meloni. Son élection à la tête du Sénat a été un moment choc plus que symbolique
Dans un discours véhément à Atlanta mardi, le président a défendu les projets de loi sur le point d’être examinés au Sénat tout en demandant la fin de la règle du filibuster, qui empêche, selon lui, la chambre haute de fonctionner correctement dans le climat actuel de division aux États-Unis.