Dans une tribune publiée par le quotidien britannique The Guardian, la très réputée professeure de justice climatique Naomi Klein s’attaque aux fantasmes qu’engendre l’intelligence artificielle, de la lutte contre le réchauffement climatique au « faux-socialisme », derrière lequel se cache un capitalisme retors. Autant d’« hallucinations » que l’autrice à succès entend démonter. « Pour mieux faire passer ces illusions, la Silicon Valley joue la carte du « faux-socialisme », affirme l’essayiste. Cette stratégie revient à créer un produit attrayant, à le distribuer gratuitement pendant quelques années et à le rendre payant une fois que les utilisateurs en sont devenus dépendants. «
Réchauffement climatique
Début avril, les eaux de surface des océans ont enregistré la température record de 21,1 °C, révèle l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Du jamais-vu depuis le début des relevés en 1981. Les impacts sur le climat et la biodiversité sont considérables.
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat sonne lundi comme un rappel brutal de la nécessité pour l’humanité d’enfin agir radicalement au cours de cette décennie cruciale pour s’assurer « un futur vivable ». Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est « un guide de survie pour l’humanité », a souligné le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Les rêves cosmiques d’Elon Musk ne font plus rire. Jusqu’ici, on présentait ce personnage fantasque comme un entrepreneur de génie, qui fascinait à la fois les amateurs de success stories et les fans de science-fiction. Aujourd’hui, ses superpouvoirs inquiètent.
L’industrie est persuadée que de nouveaux procédés de stockage de carbone feront merveille, et continue de brandir les innovations technologiques futures comme la clé de l’avenir
Les pays du Sud ne peuvent plus attendre chaque année que le Nord daigne tenir ses engagements. Il est temps de penser le monde suivant, sinon c’est lui qui se transformera en cauchemar.
Selon le rapporteur du GIEC François Gemenne, l’objectif de l’Accord de Paris n’est plus atteignable. Le seuil de 1,5°C devrait être dépassé d’ici 2035. « Sur la question du climat, faut-il toujours dire la vérité, quitte à doucher certains espoirs ? Je n’ai pas la réponse définitive, mais je crois qu’il faut être honnête. «
La COP 27 démarre ce 6 novembre en Égypte. Peu espèrent encore qu’il en ressortira q Selon les projections de l’ONU, basées sur les efforts actuels des États, la hausse de la température moyenne mondiale pourrait atteindre de 2,1 à 2,9° par rapport à l’ère préindustrielle.uelque chose de constructif.
Le changement d’utilisation des sols, la surexploitation des ressources et la pollution constituent les principales causes de la chute de la biodiversité mondiale. Mais le réchauffement climatique pourrait bientôt devenir la première source de ce déclin. Décryptage avec Yann Laurans, du WWF-France.
Alors que l’Europe traverse son été le plus sec depuis cinq-cents ans, les fleuves, rivières et lacs du continent font face à des bouleversements majeurs, tant sur le plan environnemental qu’en matière d’exploitation commerciale. La sécheresse pourrait ainsi affecter durablement leur fonctionnement à l’avenir.
Nouveau record pour le pôle Sud. Un pic de chaleur de –11,5°C a été enregistré vendredi 18 mars par la station de recherche franco-italienne Concordia, installée à plus de 3000 mètres d’altitude en Antarctique. C’est 40°C de plus que les températures de saison qui gravitent autour des –55°C. « Moins 11°C pour un mois de mars, c’est du jamais vu », s’alarme Gerhard Krinner, directeur de recherche au CNRS et glaciologue spécialiste du climat polaire. C’est en effet un record absolu tous mois confondus pour le pôle Sud, détrônant les –13,7°C atteints le 17 décembre 2016.
Sous les coups de boutoir du réchauffement et la déforestation, l’Amazonie approche plus rapidement que prévu d’un « point de bascule » qui pourrait transformer en savane la plus grande forêt tropicale du monde, puits de carbone vital pour l’équilibre de la planète.