Ayant tiré parti d’un accès facile à la finance ces dix dernières années, les sociétés et fonds de capital-risque ont investi plusieurs milliards dans la course aux armements d’IA, avec pour résultat des technologies qui peuvent aujourd’hui être utilisées pour remplacer les humains dans une multitude de tâches. Ce pourrait être une catastrophe, non seulement pour les travailleurs, mais également pour les consommateurs voire les investisseurs. La plupart des leaders technologiques américains continuant d’investir massivement dans le développement de logiciels capables d’effectuer ce que les êtres humains accomplissent très bien.
Pouvoir d’achat
« Il y a une incompatibilité fondamentale entre le système d’économie de marché et la remédiation écologique. On est déchiré entre un narcissisme consumériste de plus en plus important, révélé par cette inflation, et des défis qui vont annihiler ce que nous cherchons aujourd’hui. On est déchiré entre un présent dont on veut profiter jusqu’à la dernière goutte et un futur dont on sait qu’il est remis en cause par l’écologie. »
Veillée d’arme pour les syndicats qui organisent demain, en front commun une première manifestation pour le pouvoir d’achat. Pour les syndicats, l’enjeu est de transformer la colère sociale en victoire politique. Le risque c’est qu’ils soient concurrencés, et débordés, notamment par le PTB.
Guerre en Ukraine oblige, la hausse des prix (de l’énergie mais pas seulement) n’est pas près de prendre fin. Les solutions politiques présentées jusqu’à présent tentent de faire baisser ces prix. Une mauvaise idée, selon l’économiste Philippe Defeyt qui estime qu’il serait préférable d’agir plutôt sur les revenus. Explications