« Protect my face » (Protège mon visage): c’est le nouveau slogan adopté par des associations qui viennent de lancer une pétition pour interdire cette technologie dans l’espace public bruxellois. Ensemble, ils demandent au Parlement bruxellois d’agir, la police ayant recours à cette technique malgré l’absence de cadre légal. Une utilisation qui, selon les signataires, pose de sérieux risques pour les libertés individuelles et pourrait engendrer des dérives inquiétantes.
Police
Le lynchage de l’automobiliste par cinq policiers à Memphis, dans le Tennessee, le 7 janvier tend à démontrer que rien n’a changé plus de deux ans après la mort atroce de George Floyd en mai 2020. Les chiffres sont impitoyables. Selon le décompte annuel du Washington Post, 1 093 personnes ont été tuées par des policiers en 2022, principalement par arme à feu, un total qui ne cesse de progresser.
L’année 2022 a été celle où la police américaine a tué le plus de monde depuis au moins dix ans: 1.176 décès ont été recensés selon le rapport de l’association américaine Mapping Police Violence, qui recense et cartographie les violences policières à partir de rapports, d’articles et des chiffres d’ONG. Soit plus de trois morts par jour. Du jamais vu. Seuls 2% des policiers sont mis en examen à la suite de violences mortelles, et seuls 1% sont condamnés –souvent à des peines plus légères que des civils ayant commis les mêmes crimes. n l’association créée en 2015.
Cette séquence constitue un événement inédit dans l’histoire de la République brésilienne. Il s’agit de la première fois qu’une attaque d’aussi grande ampleur contre les institutions fédérales se produit. Elle révèle que la crise politique brésilienne qui a commencé par les manifestations de 2013 est loin d’être résolue.
Comment comprendre cette séquence de violence inédite ? Quelles conséquences aura-t-elle sur la démocratie brésilienne ?
Jair Bolsonaro a été vaincu dans les urnes, mais son mandat et ses méthodes ont durablement marqué une société fragilisée. Malgré ses divergences internes, le discours bolsonariste conçoit le leader et ses partisans comme des soldats dans la lutte contre «le système».
À l’issue de son assemblée générale les 23 et 24 novembre, l’organisation policière internationale se dotera d’un nouveau président. Le général Ahmed Naser Al-Raisi, qui fait l’objet de plusieurs plaintes, part favori. Et ce au moment où des régimes autoritaires utilisent de plus en plus Interpol “afin de cibler leurs opposants”
Chaque jour, Calais est le théâtre d’un drame humain à ciel ouvert. Plus de 1.500 exilés sont dispersés dans des camps informels à la lisère de la ville. Ils vivent dans une extrême précarité en attendant de rejoindre l’Angleterre. Une dernière traversée périlleuse, après des années à arpenter les routes pour fuir les atrocités et la misère. Une dernière traversée où leur rêve d’une vie meilleure se heurte à un quotidien insurmontable, rythmé par des expulsions devenues journalières, qui enfoncent toujours plus ces hommes, femmes et enfants dans une vulnérabilité indicible.
Des centaines d’employés d’Amazon et de Google ont signé une lettre ouverte appelant à mettre fin au projet Nimbus et dénonçant “une tendance inquiétante à la militarisation” de leurs activités. Avec la technologie que nos entreprises se sont engagées à produire par contrat, la politique de discrimination systématique et de déplacement forcé mise en œuvre par l’armée et le gouvernement israéliens à l’encontre des Palestiniens sera encore plus cruelle et meurtrière”, jugent ces employés.
Avocats.be et l’OVB s’inquiètent de la multiplication des amendes à perception immédiate pour sanctionner des délits, qui ne sont dès lors plus du ressort de la justice. Au détriment du justiciable. Et le ministre de la Justice nous annonce que cette règle pourra s’étendre à d’autres délits « mineurs » comme les vols à l’étalage, les vols simples, les petits faits de drogue, etc. L’exception va donc devenir la règle pour bien des délits.
Aux États-Unis, on semble vouloir faire la lumière sur les affaires de violences policières, particulièrement si elles entraînent la mort d’une personne. En Belgique, il n’est pas sûr que ce soit le cas. En tout cas, à Gand, le 16 mars dernier, on a bel et bien mis le couvercle sur une affaire qui aurait dû connaître un procès public.
Bloquée au Sénat, la réforme de la police se heurte aux inégalités qui minent la société américaine et à la grande complexité de sa structure. Mais aucune loi ne permettra non plus de rétablir la confiance, brisée de longue date, entre les forces de l’ordre et une partie de la population. C’est à un examen de conscience bien plus large que doit se soumettre la société américaine.
Le documentaire #SalePute frappe fort. Et pas seulement par la réalité terrible que racontent les femmes du monde entier, cibles de violences sexistes en ligne. Il dénonce l’impunité des agresseurs et l’indifférence des institutions. En interview, Florence Hainaut et Myriam Leroy insistent sur leur message: “Placer le focus sur l’indifférence des institutions et de la population à la haine et au mépris des femmes.