L’annonce très ambiguë de la suppression de la police des mœurs, responsable de la mort de Mahsa Amini, semble trahir le désarroi du régime, face à une colère populaire qu’il a été incapable d’anticiper. Le slogan auquel s’identifient les protestataires et qui a débordé au-delà des frontières de l’Iran, « Femmes, vie, liberté », est le reflet d’une exigence de changements structurels, considérés jusqu’à présent comme incompatibles avec les fondements de la République islamique.