Cela le démange de plus en plus. Bart De Wever y revient méthodiquement, insiste. De simple allusion régulière, cela tourne à l’obsession. Cela risque même d’empirer au fur et à mesure que l’on se rapprochera de l’échéance électorale de mai 2024 et au-delà quand il faudra composer de nouveaux exécutifs. Le président de la N-VA entend voir naître son confédéralisme, quitte même cette fois à sortir du cadre légal.

grosso modo 500 jours des prochaines élections, une moitié de Belges seraient donc tentés par une forme de pouvoir autoritaire, balayant surtout le « système » démocratique actuel. Entre dégoût/défiance vis-à-vis des institutions en place et de ceux qui les représentent, et fuite en avant. Comme un parfum d’années 30, si l’on ne craint pas les raccourcis historiques parfois hasardeux.

Dans deux semaines s’ouvre une nouvelle Conférence sur le Climat (COP26 à Glasgow) mais la Belgique ne sait toujours pas quelle position elle pourra y défendre. Les différents morceaux de la Belgique ont bien un avis sur la question mais il reste à se mettre d’accord sur un avis commun et là, comme lors des sommets, la Flandre ne partage pas la ligne de la Wallonie ou de Bruxelles ni même celle du fédéral.

« Une équipe de 11 millions de Belges pour vaincre le coronavirus ! » La campagne « néo-belgicaine » lancée par le tout nouveau gouvernement fédéral en novembre 2020, le Premier ministre De Croo en tête. La Flandre de Jambon et De Wever grinçait des dents. Il s’agissait alors de « motiver et informer ». 10 mois, plus tard, il s’agit plutôt d’engueuler ! Au nom de tous les vaccinés, le Premier fédéral et le Premier wallon font les gros yeux aux non-vaccinés. Un peu comme les vaccinés reprochent aux non-vaccinés de les empêcher de vivre « normalement ».