Cela fait 20 ans que le dossier de la sortie du nucléaire est sur la table. Oui, vous avez bien lu : 20 ans ! La dépendance vis-à-vis de Moscou ne sort pas de nulle part, même si l’approvisionnement reste limité pour la Belgique. Qui plus est, le monde politique fait aujourd’hui comme s’il détenait tous les leviers pour déterminer les prix de l’énergie, alors que ce n’est pas le cas.

Les trois partis flamands craignent le travail de sape de la N-VA. Ils craignent peut-être plus encore le travail de sape du MR, qui a décidé depuis des mois de faire payer le prix fort à Ecolo sur cette affaire. La nuit des morts vivant du nucléaire est aussi une nuit des longs couteaux. Il y a désormais un risque non-nul, que la Vivaldi connaisse une grave crise dans les prochaines semaines.

C’est l’élément le plus marquant de l’accord intervenu au sein du gouvernement vivaldi, la prime de maximum 500 euros net pour les travailleurs d’entreprises qui ont eu de bons résultats durant la crise. Une prime qui doit débloquer la négociation entre patronat et syndicats à propos des salaires. La Belgique choisit une fois de plus la voie du paternalisme salarial, une spécialité maison.