Les spectaculaires résultats de l’étude démographique internationale publiée le 17 octobre dans la revue Nature Human Behaviour apportent un éclairage indispensable pour tirer les enseignements d’une catastrophe qui a causé plus de 6,6 millions de décès dans le monde, dont 2 millions en Europe. Les inégalités portent aussi sur la capacité à retrouver une tendance positive après le recul de 2020. Certains pays, comme la Belgique, la France, la Suisse, l’Espagne, ont regagné plusieurs mois d’espérance de vie. D’autres, comme la Bulgarie, la Grèce et les Etats-Unis, ont continué à en perdre en 2021.

Porté par les commandes des Etats, le laboratoire américain a généré 36,8 milliards de dollars de ventes l’année dernière, avec son seul vaccin anti-Covid, soit près du tiers de son chiffre d’affaires total. Son bénéfice net a, lui, plus que doublé, à 22 milliards de dollars. Surtout, l’Américain se positionne bien au-delà des performances de ses concurrents. Et de se préparer « à entrer dans une phase endémique » du Sars-COV-2 avec la production de nouveaux traitements.

Une société sans consensus sur ce qui est vrai est-elle possible ? Cette question se pose depuis le début de la pandémie de SARS-CoV-2 qui s’est caractérisée par une véritable « infodémie », une épidémie de fausses informations, parfois relayées par les décideurs politiques eux-mêmes. En santé publique, cette infodémie a fait presque autant de dégâts que les infections par le virus lui-même, estiment plusieurs chercheurs.

Cela fait déjà un certain temps que l’on accuse le Covid Safe Ticket (CST) d’être discriminatoire, et ce ne sont pas les propos hallucinants d’Emmanuel Macron, en France, qui vont calmer le jeu. Mais ce n’est pas cela qui se joue en Belgique. Le CST n’est pas un pass vaccinal, et si le monde politique pousse les non-vaccinés à changer d’attitude, il n’a jamais dit vouloir leur nuire. Cependant, cela ne règle pas la question de fond .