Les partis ne se contentent plus de réagir après le sondage, mais jouent la carte de l’anticipation lorsqu’ils pensent qu’un panel citoyen sera interrogé. Désormais, la simple éventualité qu’un sondage soit réalisé rend les hommes et les femmes politiques de ce pays aussi nerveux que les résultats eux-mêmes d’une telle enquête !
Medias
« La société russe va se résigner à cette guerre comme elle s’était résignée au pouvoir soviétique »
Dans la sémantique russe, le pays voisin est désigné comme une bordure, mais jamais comme un État clairement séparé. La désignation de l’Ukraine est ambigüe selon le pronom utilisé : « Au temps des soviétiques, on utilisait l’expression »Na Oukraïna », ce qui signifie littéralement »sur la bordure ». La connotation est désormais péjorative », explique Carole Grimaud, chargée de cours à l’Université Paul Valéry (Montpellier), qui estime que la société russe, aujourd’hui, est certes divisée, mais surtout incapable de faire émerger des discours divergents sur le sujet de la guerre en Ukraine.
Les révélations d’une enquête d’un consortium de cent journalistes du monde entier montrent qu’une société israélienne se livre à des opérations de déstabilisation et de désinformation à la demande. Un scandale qui menace la démocratie elle-même. epuis le référendum sur le Brexit et l’élection de Donald Trump, qui remontent à 2015, on sait que la manipulation de l’opinion à l’heure d’internet est passée au stade industriel. La vraie surprise de l’affaire « Team Jorge » n’est pas que ces pratiques existent : c’est qu’elles continuent à grand échelle.
Né des profondeurs d’algorithmes lointains, un nouveau régime structure l’espace public. Des messages différents, des moments différents, des cibles différentes : à l’ère d’Internet et des réseaux, le règne des plateformes crée les conditions d’une polarisation politique et d’une ascension aux extrêmes. Comment retrouver une unité pour le débat, pour la délibération en démocratie ?
Cinq médias internationaux, dont « Le Monde », publient une lettre ouverte estimant que « le gouvernement des Etats-Unis doit cesser ses poursuites » contre le lanceur d’alerte qui a révélé des informations secrètes en 2010.
L’information qui nous parvient jour après jour, voire en flux continu, a-t-elle un sens, une signification, une direction ? Nos contemporains se le demandent de plus en plus, tandis qu’ils se trouvent submergés d’informations, soumis parfois à un véritable stress informationnel, gavés de « mal-infos », d’infox et d’infos en boucle…
Comment les fausses nouvelles arrivent-elles à se propager ? Pourquoi parviennent-elles à fracturer notre société ? La désinformation n’est pas un phénomène nouveau, pourquoi le problème apparaît-il plus préoccupant aujourd’hui ? Franceinfo a interrogé le chercheur américain James Owen Weatherall, qui a étudié les mécanismes sociaux favorisant la propagation des fausses nouvelles.
Écolo fait l’objet de commentaires virulents voire haineux. Suite à des maladresses répétées de communication, des positions assumées mais aussi à un bashing organisé. Où sont les vraies raisons de cette nouvelle violence politique?
Les sondages ne laissent aucun doute sur la question : les Américains sont très largement favorables à un contrôle renforcé des armes. Pourquoi cela ne se traduit-il pas dans la loi ? A cause du « filibuster », une manœuvre qui permet à une minorité de 40 sénateurs sur 100 de tout bloquer. Fusillade après fusillade, les Etats-Unis se retrouvent pris au piège de ces dix vérités, dérangeantes, mais qui constituent le fond du problème d’un pays surarmé.
Le journal russe indépendant « Novaïa Gazeta » a tenu trente-deux jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, malgré la censure de l’Etat russe. Mais une partie de la rédaction a dû quitter le pays et a lancé « Novaïa Gazeta. Europe ». »e 24 février 2022, date de l’invasion russe en Ukraine, est l’événement principal de notre génération – une catastrophe sans équivalent. Nous devons construire des médias, des universités et des projets politiques qui rendront impossible la répétition de cette tragédie. »
Cette illusion sondagière fait un mal profond à la démocratie en focalisant l’attention sur la course de chevaux, en favorisant les intrigues politiques, coups bas compris, en fabriquant des candidats et en introduisant un peu plus l’argent et le pouvoir dans la compétition politique.
Dans Kyiv assiégée, ou presque, Volodymyr Zelinski reçoit les télévisions européennes. Après les salutations d’usage, – « Monsieur le président, comment allez-vous ? Vous dormez bien ? Avez-vous du temps pour votre famille ? Avez-vous le temps de lire ? » – Agnès Vahramian (France 2) pose à Zelenski « la » question : « Comprenez-vous que les Européens ne souhaitent pas entrer en guerre contre une puissance nucléaire ? » Question qui fâche, et ne fera pourtant pas obstacle à un selfie souriant après l’entretien.