Des dizaines de manifestations ont eu lieu ce weekend en Chine, pour protester contre les restrictions anti-Covid, mais aussi, souvent, conspuer le président Xi Jinping. Un défi inattendu pour le pouvoir enfermé dans sa stratégie de « zero Covid ».Personne n’avait vu venir cette crise. Certainement pas Xi Jinping, qui sort d’un 20ème Congrès du Parti communiste chinois triomphal, qui lui a permis de verrouiller son pouvoir à la tête de la Chine.
Liberté
Cinq médias internationaux, dont « Le Monde », publient une lettre ouverte estimant que « le gouvernement des Etats-Unis doit cesser ses poursuites » contre le lanceur d’alerte qui a révélé des informations secrètes en 2010.
Si les enfants de la révolution pouvaient se contenter des libertés cachées qu’ils se sont créées en privé, les petits-enfants de la révolution ne le peuvent pas. Si leurs parents faisaient comme si la République des mollahs n’existait pas, les jeunes veulent qu’elle disparaisse.
Après la mort de Mahsa Amini, les Iraniennes ont lancé un mouvement qui fera date. Très tôt rejointes par leurs homologues masculins, leur face-à-face avec le pouvoir en place est avant tout un combat pour la liberté.
La solidarité des hommes avec les femmes au sein de ce mouvement ne tient pas uniquement à un phénomène de sympathie ou de compassion vis-à-vis d’elles, mais elle est l’expression d’un mal profond que ces derniers ressentent aussi à même leur subjectivité. Il en va de la dépossession de son être par un Etat carnassier, malhonnête, immoral et dépravé, qui entend leur dénier l’appropriation plénière de leur existence.
Que ces pays aient été déjà le théâtre d’un soulèvement comparable en 2011, comme l’Egypte, ou bien qu’ils y aient alors échappé comme l’Arabie saoudite, ils restent aujourd’hui, voire plus que jamais, soumis au même arbitraire, à la même logique de la matraque et de l’enfermement, au même mépris de la dignité humaine.
«Étudiants, commerçants du bazar, jeunes, vieux, riches, pauvres, hommes et femmes: ils sont tous plus en colère et plus violents. Et ils sont prêts à sacrifier leur sécurité et leur vie pour la liberté.»
Inspirés par le mouvement des camionneurs à Ottawa, des « convois de la liberté » cheminent vers Paris et voudraient « bloquer la capitale » pour lutter contre les restrictions sanitaires. Dans toute l’Europe, de tels mouvements se propagent depuis l’année dernière. Selon Paweł Zerka, pour désamorcer l’argument de l’extrême droite selon lequel elle serait la seule à pouvoir défendre la liberté, il faut être capable de montrer que sa définition de la liberté est fragmentaire – et en proposer une autre.
Les organisations internationales de défense de la liberté de la presse dressent un bilan très sombre de l’année 2021. L’attribution du prix Nobel de la paix à deux journalistes, la Philippino-américaine Maria Ressa et le Russe Dmitri Mouratov, est une mise en garde importante envoyée aux dirigeants qui piétinent le droit d’informer.
Faut-il répliquer aux antivax ? Face à l’évocation de la « liberté de choix » et de la « liberté d’expression », est-il encore légitime de tenter de répondre,
de rappeler à la raison, d’évoquer les constats scientifiques ?
Oui c’est une nécessité démocratique…
Comme nous l’avons appris au cours des 18 derniers mois, la santé mondiale est un bien public mondial. Tant que la maladie fait rage dans certaines parties du monde, le risque d’une mutation plus létale, plus contagieuse et plus résistante au vaccin augmente.
« Du glissement d’un système démocratique vers une technocratie des données. » Carte blanche co-signée par un collectif de juristes, d’avocats, de responsables du traitement de données, de médecins… Beaucoup de citoyens semblent percevoir qu’il existe un « problème » majeur lié à la manière dont nos données personnelles seraient stockées, partagées et réutilisées par l’Etat. Pourtant, la nature et l’ampleur de ce problème semblent embourbées dans un océan de complexité.