Des dizaines de manifestations ont eu lieu ce weekend en Chine, pour protester contre les restrictions anti-Covid, mais aussi, souvent, conspuer le président Xi Jinping. Un défi inattendu pour le pouvoir enfermé dans sa stratégie de « zero Covid ».Personne n’avait vu venir cette crise. Certainement pas Xi Jinping, qui sort d’un 20ème Congrès du Parti communiste chinois triomphal, qui lui a permis de verrouiller son pouvoir à la tête de la Chine.

La solidarité des hommes avec les femmes au sein de ce mouvement ne tient pas uniquement à un phénomène de sympathie ou de compassion vis-à-vis d’elles, mais elle est l’expression d’un mal profond que ces derniers ressentent aussi à même leur subjectivité. Il en va de la dépossession de son être par un Etat carnassier, malhonnête, immoral et dépravé, qui entend leur dénier l’appropriation plénière de leur existence.

Inspirés par le mouvement des camionneurs à Ottawa, des « convois de la liberté » cheminent vers Paris et voudraient « bloquer la capitale » pour lutter contre les restrictions sanitaires. Dans toute l’Europe, de tels mouvements se propagent depuis l’année dernière. Selon Paweł Zerka, pour désamorcer l’argument de l’extrême droite selon lequel elle serait la seule à pouvoir défendre la liberté, il faut être capable de montrer que sa définition de la liberté est fragmentaire – et en proposer une autre.

« Du glissement d’un système démocratique vers une technocratie des données. » Carte blanche co-signée par un collectif de juristes, d’avocats, de responsables du traitement de données, de médecins… Beaucoup de citoyens semblent percevoir qu’il existe un « problème » majeur lié à la manière dont nos données personnelles seraient stockées, partagées et réutilisées par l’Etat. Pourtant, la nature et l’ampleur de ce problème semblent embourbées dans un océan de complexité.