La décision de la première ministre britannique marque l’échec des promesses liées à la décision de sortir de l’Union européenne. En tirer les leçons risque d’être long et douloureux mais cela est indispensable pour retrouver le chemin de la stabilité et de la prospérité.
Irlande
En Irlande, des milliers de travailleurs ont commencé à expérimenter la semaine de travail de quatre jours après que le pays a rejoint un essai de ce système mené à l’échelle internationale. « La semaine de quatre jours est généralement considérée comme une politique à triple dividende : elle aide les employés, les entreprises et le climat. Nos efforts de recherche vont permettre de creuser tout cela. » dit Juliet Schor du Boston College.
Face à la surenchère de Londres concernant la remise en cause de la compétence de la Cour de justice de l’Union européenne, l’UE doit rester ferme, tant pour sauvegarder la paix en Irlande que pour défendre le marché unique.
C’est une petite révolution du modèle économique de l’Irlande. Après des mois de résistance à l’accord international signé par plus de 130 pays sous l’égide de l’OCDE, le gouvernement a fini par accepter de céder sur son sacro-saint taux d’imposition des sociétés de 12,5 %.
Les sondages suggèrent que l’électorat ne semble pas s’en soucier – ce qui leur importe, c’est la rapidité avec laquelle ils peuvent se faire vacciner et la rapidité avec laquelle les restrictions de confinement seront levées. Il se peut que le type de changement culturel soit le fruit de la montée de la politique populiste basée sur des slogans associée à la montée de Trump et au processus du Brexit.
Au moment même où il recherche de nouveaux alliés, Boris Johnson choisit de renforcer son arsenal nucléaire, au risque de contredire le traité de non-prolifération, et bafoue le protocole irlandais contenu dans l’accord du Brexit