Le projet de réforme judiciaire divise profondément Israël depuis plusieurs semaines. Annoncée début janvier, la réforme judiciaire israélienne vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Elle comprend notamment l’introduction d’une clause « dérogatoire » permettant au Parlement d’annuler à la majorité simple une décision de la Cour suprême. La tension est montée d’un cran ce week-end, lorsque le Premier ministre Benyamin Netanyahou a limogé son ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui venait d’appeler à une pause d’un mois dans le processus de réforme.
Grève
L’annonce très ambiguë de la suppression de la police des mœurs, responsable de la mort de Mahsa Amini, semble trahir le désarroi du régime, face à une colère populaire qu’il a été incapable d’anticiper. Le slogan auquel s’identifient les protestataires et qui a débordé au-delà des frontières de l’Iran, « Femmes, vie, liberté », est le reflet d’une exigence de changements structurels, considérés jusqu’à présent comme incompatibles avec les fondements de la République islamique.
La prééminence donnée à l’idéologie sur le pragmatisme en réponse à la la pire crise que connaît le royaume depuis les années 1970 risque d’aggraver la situation déjà dégradée laissée par Boris Johnson et d’accroître la tentation d’actionner les rhétoriques antieuropéenne et nationaliste.
Ce qui est en jeu c’est une série d’éléments qui influence la qualité de vie à l’école (celle des profs, des enfants et des parents). La qualité des bâtiments, la pénurie d’enseignants, le rapport entre les parents et les enseignants qui sont souvent plus difficiles, l’augmentation d’une série de tâches administratives, de réunions, d’aménagements raisonnables pour les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage. Avec le covid s’est rajouté l’aspect gestion sanitaire et le masque. Tout mis ensemble, de nombreux enseignants témoignent d’une baisse de la qualité de vie à l’école et se sentent dévalorisés, démonétisés.