Danone, Coca-Cola, Ferrero : nombreuses sont les entreprises à s’être engagées à réduire leur impact sur l’environnement, notamment en diminuant la quantité de plastique employée dans l’industrie. Mais les sociétés européennes d’alimentation n’hésitent pas à rompre leurs propres engagements. La plupart des promesses en matière de plastique ne sont pas tenues ou cessent d’être mentionnées par la suite.

En voulant déclarer l’énergie nucléaire et le gaz naturel fossile comme « investissements durables », la Commission Européenne a pour projet de les transformer en « énergies d’avenir », bonnes pour la planète et donc ouvertes aux financements privés ou publics. Un label et une aubaine sorti tout droit de l’action des lobbies français du nucléaire et allemands du gaz naturel !

« En l’état actuel des choses, la finance de marché ne permet pas le financement de la reconstruction écologique sans laquelle nous continuerons de nous envoler vers +4 à +6°C d’augmentation de la température moyenne à la fin du siècle. Jusqu’à ce jour, la plupart des produits financiers “verts” sont avant tout des produits de marketing, destinés à inspirer la bienveillance de clients échaudés par 2008 et chaque jour plus conscients de la gravité du désastre écologique.»