Depuis la collision fin février de deux trains, causant 57 morts, des manifestations gagnent la Grèce. Cet accident est « l’aboutissement d’années de dégradation de nos vies en faveur des profits privés » dénonce le sociologue Theodoros Karyotis. Le 28 février, tard dans la nuit, la collision de deux trains des chemins de fer récemment privatisés et en dégradation continuelle a fait au moins 57 morts, pour la plupart des étudiants des universités locales de Thessalonique. Depuis lors, la mobilisation, les marches, les manifestations et les grèves sont permanentes.

The Telegraph avait révélé que le président du musée était en train de conclure un accord avec Athènes pour le retour en Grèce de ces trésors dans le cadre d’un prêt à long terme, un « échange culturel » qui permettrait de contourner une loi britannique de 1963 qui interdit au musée de céder ou de vendre des objets de sa collection.

Quatre-vingt-douze migrants ont été retrouvés nus, et pour certains blessés, le vendredi 14 octobre, après avoir été forcés à traverser la rivière Évros depuis la Turquie vers la Grèce. Les autorités grecques ont déclaré dimanche que ces hommes avaient été transportés au-delà de la frontière par trois véhicules de l’armée turque, et qu’ils avaient immédiatement reçu des vêtements, de la nourriture et les premiers soins.

L’ONU a mis en garde lundi contre la « normalisation » du refoulement illégal de réfugiés aux frontières de l’Europe et dénoncé les violences et les violations des droits humains qui font des morts.
« Ce qui se produit aux frontières de l’Europe est inacceptable légalement et moralement et doit cesser », écrit le Haut Commissaire aux réfugiés, Filippo Grandi, à l’adresse des autorités sur ce continent, ajoutant craindre que « ces pratiques déplorables ne se normalisent et ne deviennent la règle ».

Seize années au pouvoir, quatre mandats, autant de présidents français côtoyés, des dizaines de sommets de l’Union européenne (UE) menés et des centaines de mesures politiques adoptées… Si Angela Merkel s’est distinguée par sa longévité depuis son élection en 2005, elle laisse surtout derrière elle des choix politiques qui ont profondément marqué l’Allemagne et l’Europe.