Michel Claise, juge d’instruction spécialisé dans la criminalité financière, fustige l’attitude de De Croo face au manque de moyens dont dispose la justice belge.
Gouvernement
En janvier 2020, la Belgique se lançait (enfin) dans l’élaboration d’un plan national d’action contre le racisme. Mais ce projet est aujourd’hui en berne, regrette Unia. Pourtant, dans certains domaines, la haine progresse de manière inquiétante. Il est urgent de remettre l’ouvrage sur le métier.
Bien entendu, sans la guerre en Ukraine, la stratégie énergétique du gouvernement belge aurait été différente. Mais les écologistes tentent désormais de faire croire que la fermeture totale du nucléaire n’était pas seule option sur laquelle ils ont effectivement travaillé et le MR singulièrement omet de préciser que leur dernier programme prévoyait bel et bien la construction de neuf nouvelles centrales au gaz ! En politique, plutôt que d’admettre que l’on change d’avis, on préfère généralement tordre la réalité.
Faut-il vider les caisses de l’Etat pour soutenir les énergies fossiles ? Faut-il aider tout le monde ou cibler les plus précaires ? Faut-il parler de baisse de la consommation ? Les partis qui se poseraient trop haut et trop fort ces questions risquent d’être inaudibles. Trop compliqué, trop nuancé, trop risqué d’apparaître comme celui qui ne veut pas aider les ménages. Ainsi va le débat politique. Dans un moment de grande tension, les nuances sont considérées comme des faiblesses.
Guerre en Ukraine oblige, la hausse des prix (de l’énergie mais pas seulement) n’est pas près de prendre fin. Les solutions politiques présentées jusqu’à présent tentent de faire baisser ces prix. Une mauvaise idée, selon l’économiste Philippe Defeyt qui estime qu’il serait préférable d’agir plutôt sur les revenus. Explications
Ecolo est dans une situation délicate. Avec le dossier nucléaire, le parti pourrait écorner son image et revenir presque 20 ans en arrière en 2003 lorsqu’il quittait le gouvernement avec fracas. L’offensive de com des tenants du nucléaire met Écolo en difficulté.
Les trois partis flamands craignent le travail de sape de la N-VA. Ils craignent peut-être plus encore le travail de sape du MR, qui a décidé depuis des mois de faire payer le prix fort à Ecolo sur cette affaire. La nuit des morts vivant du nucléaire est aussi une nuit des longs couteaux. Il y a désormais un risque non-nul, que la Vivaldi connaisse une grave crise dans les prochaines semaines.
L’accord sur le marché du travail conclu hier est une étape importante pour le gouvernement De Croo. Il y a deux manières de mesurer la nature d’un compromis à la belge. Soit tout le monde est satisfait parce que tout le monde a gagné, soit tout le monde est fâché parce que tout le monde a perdu.Toute la question maintenant, c’est d’observer la dynamique entre les syndicats et le gouvernement.
Désigné à la tête du gouvernement italien en février 2021 pour orchestrer la mise en œuvre du plan de relance européen, Mario Draghi fait figure de favori pour devenir le prochain président de la République du pays. Mais est-il raisonnable de mettre un terme à son expérience gouvernementale alors qu’il s’est montré à la hauteur de l’enjeu ?
Une âme charitable devrait avertir De Croo que, avant 11 millions de Belges, il devrait d’abord réunir les 11 principaux responsables de la pandémie autour d’un discours cohérent, estime Franklin Dehousse, professeur à l’ULiège.
Il est venu sur les antennes de la RTBF, comme à son habitude, pour essayer de décrypter les mesures du dernier Comité de concertation. Mais pour la première fois, l’épidémiologiste de l’ULB Marius Gibert a eu du mal à contenir ses larmes et son bouleversement. « La rupture de confiance est totale », a-t-il exprimé à propos des règles fermant une grande partie du secteur culturel. « Elle est totale à un moment où, justement, on en a besoin (de cette confiance) parce qu’Omicron est à nos portes », dit-il avant de s’interrompre, la voix cassée par l’émotion, sortant de sa réserve habituelle.
Dans le contexte de crise épidémique que nous traversons et qui met notre système de santé au bord de la rupture, cinq médecins généralistes adressent une lettre ouverte aux parlementaires fédéraux pour rappeler certains éléments du débat et éviter que des décisions ne soient prises en catimini au sein d’une loi dite « d’urgence ».