Selon un rapport du Fonds monétaire international, les énergies fossiles ont reçu 11 millions de dollars par minute d’aides directes et indirectes en 2020. La plus grande part correspond à la prise en charge, par la collectivité, du coût en matière de santé et d’environnement. Ce qui “jette de l’huile sur le feu” de la crise climatique, selon le FMI.
Gaz
Le scйnario de black-outs de grande ampleur n’est pas йcartй.
Partout en Europe, les réserves de gaz naturel –généralement reconstituées avant l’hiver– sont restées au plus bas, et ces prix élevés comme les grandes tensions sur la fourniture mondiale n’ont pas permis de remplir les stocks, en prévision de la saison froide ou du pic de demande dы а la reprise йconomique. «Ca pourrait devenir vraiment moche si nous ne réagissons pas pour essayer de remplir chaque espace de stockage. On peut survivre une semaine sans électricité, mais pas sans gaz.»
Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ne laisse pas l’ombre d’un doute. L’humanité a déjà émis suffisamment de gaz à effet de serre pour faire grimper la température atmosphérique d’au moins 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Cela va entrainer des changements climatiques extrêmes et irréversibles au cours des deux prochaines décennies. Les États-Unis disposent de la technologie et des ressources nécessaires pour créer une économie moderne et propre. Il leur manque tout simplement la volonté politique d’y parvenir. Ce phénomène a des implications de grande ampleur. En tant que première économie mondiale, dotée des émissions de CO2 par habitant les plus élevées, les États-Unis sont essentiels au succès de la COP26.