le Wallon Paul Magnette, le Bruxellois Sven Gatz et l’Ostbelgier Karl-Heinz Lambertz verraient bien une Belgique à quatre régions et la fin des communautés. Mais une étude du Dulbea analyse les conséquences financières pour bruxelles. Et c’est un problème comme le soulignent ici Paul de Grauwe et Philippe Defeyt.
Finances
La décision de la Cour européenne de justice, mardi, d’invalider une disposition de la directive antiblanchiment de 2018, risque de replonger l’Europe dans une opacité financière. Accepter ce recul sur le plan de la transparence financière constituerait une excellente nouvelle pour la délinquance fiscale et la circulation de l’argent sale, une très mauvaise pour nos démocraties.
Avec un gouvernement de centre droit et 5 années utiles, la Suédoise avait cette possibilité historique de continuer l’assainissement, de rendre l’Etat Belge plus solide financièrement. La N-VA a largement gaché cette occasion en poussant à des baisses de fiscalité et en déstabilisant le gouvernement.
Pour que le dernier rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, publié lundi 4 avril, ne soit pas un énième avertissement s’ajoutant, sans grand écho, aux précédents, il est indispensable de mobiliser les Etats, les entreprises et les citoyens.
Emmanuel Macron et le premier ministre italien, Mario Draghi, veulent peser ensemble dans les discussions sur une nouvelle stratégie économique pour l’Europe. Le chemin, toutefois, sera long.
Entre les trois partenaires de la future coalition au pouvoir à Berlin, ce fut la bataille la plus rude des négociations sur le contrat de gouvernement qui se sont achevées mercredi 24 novembre : qui emporterait le portefeuille des finances et avec quelle feuille de route ?
La colonisation n’est plus ce qu’elle était. En fait, elle n’emploie plus les mêmes moyens. Pour coloniser, aujourd’hui, on prête et c’est ainsi que l’on asservit ! Pourquoi prétexter les impossibilités de remboursement du débiteur pour occuper des territoires en payant des armées, à l’instar de l’invasion britannique en 1882 de l’Egypte. Les expéditions punitives et entreprises militaires sont désormais remplacées par l’arme non moins persuasive de l’aggravation des déficits publics des nations ne disposant pas d’une monnaie souveraine capable d’être librement émise. A cet égard, l’«indépendance» de nombre de ces pays endettés n’est qu’une illusion tant ils sont en réalité sous la coupe de leurs créanciers.