L’« ubérisation » du travail, et plus largement la « plateformisation » de l’économie, colonise progressivement des pans entiers de notre existence, de manière dissimulée mais certaine : repas, transports, rendez-vous médicaux, ménage… et même l’Etat. Tout serait plateformisable, « accessible en 2 clics ».C’est le travail mort à la place du travail vivant, privilégiant le client au citoyen, au bénéfice d’une société progressivement déshumanisée.