Les fournisseurs d’électricité abandonnent-ils leurs clients en ces temps de crise ? La secrétaire d’Etat Eva de Bleecker, en charge de la protection des consommateurs, les menace d’une action en justice si les plaintes des clients ne sont pas correctement traitées. Pourtant l’Etat est largement complice de cet abandon.
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L’attentisme de la Belgique n’est plus tenable. La Belgique a pris une série de mesures (tarif social, aides directes sur les factures, chômage énergie) dont coût : près de 6 milliards d’euros.Mais par rapport à l’ampleur de la crise cela apparaît comme trop peu et trop peu efficace, pour sauver nos économies de l’effondrement.
Les panneaux digitaux pullulent dans nos villes, affichant une consommation stratosphérique. Les plus petits de ces écrans consomment chaque année autant qu’un ménage moyen. Découvrez la face cachée de ces dispositifs et des étonnants contrats conclus avec les pouvoirs publics.
Face à la flambée des prix du gaz, sur lesquels sont indexés les prix de l’électricité, la présidente de la Commission européenne a annoncé cette semaine « une réforme structurelle du marché de l’électricité ». Comment fonctionne le marché européen de l’électricité ? Quelle réforme est envisagée ?
La rentrée socio-économique est glaciale, écrasée par le poids du coût de l’énergie. Les syndicats guettent les actions du gouvernement De Croo.
La guerre en Ukraine a remis la question de notre (in)dépendance énergétique dans beaucoup de discussions, notamment car l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole de Russie (entre autres matières). La transition énergétique est une opportunité de faire fortement évoluer cette dépendance… Mais au risque d’en créer de nouvelles.
A 7.3% en mars 2022, le taux d’inflation allemand enregistre son plus haut niveau depuis 1981 ! La situation étant similaire au sein de la totalité du monde occidental – voire du monde tout court – la légitime question du contrôle des prix est désormais posée avec acuité. Il est impératif de réduire par tous les moyens cette pression exercée sur les ménages, sur les entreprises et sur l’économie en général, dans un contexte où les actions et les remèdes proposés par nos banques centrales sont inopérants car utilisés de manière velléitaires, quand ils ne sont carrément pas devenus dépassés.
Faut-il vider les caisses de l’Etat pour soutenir les énergies fossiles ? Faut-il aider tout le monde ou cibler les plus précaires ? Faut-il parler de baisse de la consommation ? Les partis qui se poseraient trop haut et trop fort ces questions risquent d’être inaudibles. Trop compliqué, trop nuancé, trop risqué d’apparaître comme celui qui ne veut pas aider les ménages. Ainsi va le débat politique. Dans un moment de grande tension, les nuances sont considérées comme des faiblesses.
Ecolo est dans une situation délicate. Avec le dossier nucléaire, le parti pourrait écorner son image et revenir presque 20 ans en arrière en 2003 lorsqu’il quittait le gouvernement avec fracas. L’offensive de com des tenants du nucléaire met Écolo en difficulté.
Les trois partis flamands craignent le travail de sape de la N-VA. Ils craignent peut-être plus encore le travail de sape du MR, qui a décidé depuis des mois de faire payer le prix fort à Ecolo sur cette affaire. La nuit des morts vivant du nucléaire est aussi une nuit des longs couteaux. Il y a désormais un risque non-nul, que la Vivaldi connaisse une grave crise dans les prochaines semaines.
La crise énergétique pourrait mettre en péril le soutien politique aux mesures de protection du climat, qui seront au cœur de la COP26, à Glasgow en novembre. Les gouvernements peuvent néanmoins faire quelque chose pour éviter que les perturbations du marché de l’énergie n’entraînent une hausse astronomique des factures d’électricité et des ruptures d’approvisionnement à l’échelle mondiale.