Au-delà de l’audience que M. Trump pourrait retrouver sur Facebook, l’enjeu est financier. De mai 2018 à janvier 2021, le réseau social lui avait permis de lever 113 millions de dollars. Retrouver un tel outil représente un atout de poids alors qu’il s’est engagé dans une nouvelle course à la Maison-Blanche.
Elections
Ekrem Imamoglu s’était retrouvé dans le viseur du régime après avoir infligé en 2019 sa plus humiliante défaite au parti du président Erdogan en remportant la mairie d’Istanbul. Le verdict, prononcé par un tribunal d’Istanbul, assortit la condamnation à la prison de M. Imamoglu d’une « privation de certains droits », dont celui d’éligibilité, pour la même durée que sa peine de prison.
La nouvelle campagne de l’ancien président américain pour la Maison Blanche en 2024 débute sous les pires auspices. Décisions de justice défavorables, condamnation de la Trump Organization pour fraude fiscale, polémique après un dîner avec Kanye West… Donald Trump collectionne les déboires.
Le président de Vooruit, Conner Rousseau, a donné le coup d’envoi de la campagne électorale. Son objectif principal : empêcher le Vlaams Belang d’accéder au pouvoir. Sa stratégie : organiser un combat de boxe entre le parti favori des sondages et le plus populaire des responsables politiques. Mais est-ce bien judicieux ?
40% des Belges pensent que le pays serait mieux géré si le pouvoir était aux mains d’un seul leader. C’est l’un des chiffres marquant de notre sondage Bye Bye la démocratie réalisé en collaboration avec La Libre et l’institut Kantar. Cette étude montre que la démocratie représentative fait de moins en moins consensus mais que l’opinion est très divisée quant aux solutions à apporter.
Chaque nouvelle élection disputée aux quatre coins de la planète nous voit imaginer le pire. On tremble pour le Brésil, pour l’Amérique, pour Israël, pour chacun de ces pays qui semblent prêts à se saborder pour mieux nous entraîner dans leur chute. Les résultats connus, on pousse un «ouf» de soulagement, un cri d’indignation, avant de regarder pleins d’angoisse la prochaine échéance.
Tandis que les élections anticipées du 1er novembre ont vu les suprémacistes juifs faire une percée historique au Parlement, un nouveau visage de l’Etat hébreu se dessine. S’il se confirme dans la composition du prochain gouvernement, il devrait imposer à ses alliés occidentaux un réexamen de leurs relations avec Israël.
Si la question palestinienne est absente du débat électoral israélien, elle se rappellera vite au prochain gouvernement, quel qu’il soit, car la Cisjordanie vit une intifada larvée, en l’absence de toute solution.
L’étroitesse de la victoire du candidat à la présidentielle face à Jair Bolsonaro dit combien la tâche est immense, tant le bolsonarisme est désormais ancré au Congrès ainsi que dans de nombreux Etats du géant sud-américain.
La victoire de Lula au Brésil ne doit pas cacher le score très élevé de son rival Bolsonaro, qui illustre la résilience des politiciens populistes même quand leur bilan et leur éthique sont faibles, à l’instar de Netanyahou en Israël et de Trump aux États-Unis.
Le Brésil vote dimanche : face à face l’ex président de gauche Lula et le président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro, un vote sous haute tension et au résultat incertain. Lors du scrutin du 2 octobre dernier, le parti de Bolsonaro est devenu le plus représenté à la Chambre et au Sénat, il va diriger les Etats les plus peuplés du pays.
Après avoir obtenu 48,4 % des suffrages au premier tour, Lula a besoin de moins de 2 millions de voix pour remporter l’élection, tandis que Bolsonaro doit en trouver 8 millions. Malgré une dynamique post-électorale pro-Bolsonaro, Lula est donc beaucoup plus proche de la victoire. Mais le contexte actuel plaide plutôt pour une marge très étroite entre les deux candidats.