Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a lancé cette nuit sa campagne pour l’investiture républicaine sur Twitter, avec son propriétaire Elon Musk. Mais les problèmes techniques ont fait échouer l’opération, comblant de joie les partisans de Donald Trump ! En choisissant un réseau social, Ron DeSantis avait décidé de court-circuiter les médias pour lesquels il n’a que mépris. Y compris Fox News, longtemps la référence absolue des conservateurs. Il privilégiait un média social permettant de parler directement au public, sans journaliste ; en « conversation » avec Elon Musk qui compte pas moins de 140 millions d’abonnés, soit plus que n’importe quel média traditionnel.
Election présidentielle
Le culte autour de l’ancien président américain devrait lui permettre de remporter les primaires conservatrices pour 2024, et c’est loin d’être une bonne nouvelle pour le GOP. Le trumpisme ne permet absolument pas aux conservateurs de renforcer leurs positions, au contraire. Mais, bien installé au sein de la base électorale du parti, il perdure et mène toujours la danse. Cette situation inquiète, à juste titre, l’establishment conservateur.
A 2 semaines des élections générales, le président turc semble, à première vue, mal en point, à tous les sens du terme. L’image a fait le tour du monde et déclenché un torrent de rumeurs sur l’état de santé du président turc.
Mardi soir, Recep Teyip Erdogan, livide, a dû arrêter une interview télévisée au bout de 15 minutes. Et dans la foulée il a tout annulé pendant 48h, victime officiellement d’une grippe intestinale. Donc oui, Erdogan est mal embarqué. Il peut perdre dans 16 jours. Et ça ne déplairait pas aux capitales occidentales, irritées par le double jeu du sultan turc avec la Russie et par sa dérive religieuse et autoritaire.
Octogénaire depuis novembre 2022, le président américain, en se portant candidat à un second mandat, s’attaque à une frontière que personne ne s’est risqué à défier avant lui. Les électeurs démocrates n’étaient d’ailleurs guère enthousiastes lorsqu’ils étaient interrogés sur un éventuel second mandat avant cette annonce.
Le président américain a officiellement annoncé mardi sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Il estime que la démocratie américaine est menacée par Donald Trump. « Je suis candidat à ma réélection », a dit le président américain dans un message vidéo publié sur Twitter, s’ouvrant sur des images de l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021.
Le procès intenté par la journaliste E. Jean Carroll doit s’ouvrir aujourd’hui. Il pourrait être lourd de conséquences à la fois sur les enquêtes pénales en cours concernant l’ex-président et sur l’élection présidentielle de 2024, prévient la presse américaine. un jury new-yorkais doit en effet décider s’il a ou non violé, voilà près de quarante ans, la journaliste E. Jean Carroll dans une cabine d’essayage du grand magasin Bergdorf à Manhattan.
Le controversé Robert F. Kennedy Jr. lance, mercredi 19 avril, à Boston, sa candidature pour la primaire démocrate en vue de la présidentielle de 2024. Si ses chances de remporter l’investiture sont quasi nulles, le parcours politique d’un membre de la famille Kennedy fils de Bob Kennedy) a de quoi intriguer. Une chroniqueuse du “Boston Globe” tombe à bras raccourcis sur ce militant antivaccin notoire.
Le paysage politique français, structuré autour de trois pôles, est en décalage avec un mode de scrutin adapté à la bipolarisation, ce qui met en question la représentativité des élus, choisis au second tour par défaut plus que par adhésion, et, au-delà, le fonctionnement même des institutions démocratiques.
La Conférence des évêques de France se contente d’inviter à voter « en conscience, à la lumière de l’Evangile et de la doctrine sociale de l’Eglise », comme si elle renvoyait dos à dos Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Depuis la victoire de Donald Trump en 2016 et celle de l’option Brexit, chacun devrait accueillir désormais les surprises électorales avec recul. Pourtant, l’hypothèse Le Pen est souvent balayée d’un revers de main, comme si une marque politique installée depuis cinquante ans et un contexte de crises multiples, ne pouvaient en tout premier lieu être le coeur du réacteur d’un spectaculaire accident électoral. Comme nous l’avons vu, l’humanisation de la candidate, par Zemmour interposé, est un des éléments ouvrant le champ de multiples autres possibilités.
Emmanuel Macron rompt avec ce schéma en se présentant comme étant « en même temps » de droite et de gauche : il ne se conçoit pas comme le porte-parole d’une idéologie ou d’une partie du corps social, mais comme un individu placé au-dessus des appartenances partisanes et qui doit attirer les suffrages par ses qualités personnelles, le volontarisme, la compétence, le pragmatisme… Emmanuel Macron joue résolument du caractère aristocratique de l’élection.
En reprenant, dimanche 13 février, des concepts comme le « grand remplacement » ou les « Français de papiers », Valérie Pécresse puise directement dans la sémantique d’auteurs xénophobes et passéistes et s’enferme dans la logique de l’exclusion et du rejet.