Si l’implication des juridictions internationales ne pourra aboutir à court terme à une quelconque condamnation (de l’Etat russe ou de ses responsables), il faut reconnaître que le rythme du temps judiciaire n’est pas celui de l’action militaire et politique. C’est pourquoi l’urgence est ailleurs et qu’il est d’ordre diplomatique et humanitaire. Une urgence qui n’exclut pas l’adoption de nouvelles actions susceptibles de concrétiser enfin l’idée d’Europe puissance …