Depuis quelques semaines par les politiciens américains en personne qui s’égarent en batailles autour du relèvement du plafond de la dette de leur pays. C’est la troisième fois en moins de dix ans que ces querelles et tactiques politiciennes menacent de faire exploser le système. Si le désastreux défaut de paiement a pu être par deux fois évité au cours de l’histoire récente, les débats sont aujourd’hui d’une tout autre nature et s’apparentent à une grotesque partie de poker à laquelle s’adonnent les plus importants responsables politiques du pays dans un climat de haine entre les partis Démocrate et Républicain.
Dette
«Il n’y a actuellement aucune règle qui permette de mettre 2% du PIB dans l’investissement public pour réduire le changement climatique. Or, tout le monde s’accorde pour dire qu’il faut au moins 2% du PIB par an entre aujourd’hui et 2050 pour rester en dessous de 1,5°C d’augmentation de la température»
Depuis une semaine, le Royaume-Uni essuie une tempête financière et monétaire comme le pays en a rarement connu. Il a suffi d’une poignée de mesures mal calibrées pour jeter un doute sur la capacité de la cinquième économie mondiale à rembourser sa dette.
Pour la première fois depuis cent ans, l’Italie s’apprête à expérimenter un gouvernement dominé par l’extrême droite. Une menace pour l’Europe, après les succès des Démocrates de Suède et du RN aux élections législatives.
amais autant de rage n’a été dépensée de façon aussi unanime pour dépenser un argent qui n’existe pas, la carte de blanche de Franklin Dehousse, professeur à l’université de Liège.
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Le Pakistan produit moins de 1 % des émissions mondiales de CO2. Le pays subit pourtant de plein fouet la crise climatique, avec des inondations historiques cet été. « Les créanciers réclamant un service de la dette de 38 milliards de dollars cette année mettent des millions de vies en danger »
Alors que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine dévastent les économies des pays émergents, il serait illusoire d’imaginer que l’on puisse laisser sombrer ces populations sans que le monde développé en subisse les conséquences.
La partie est terminée. La saga du décret fiscal wallon aura été la manche de trop pour Jean-Luc Crucke, qui a choisi de quitter la politique et son poste de ministre régional. Le joker Adrien Dolimont va devenir le nouveau grand argentier d’une Wallonie aux abois. Mais celle qui a le plus à perdre dans cette partie est bel et bien la Région wallonne.
C’est désormais une tradition de fin d’année aux États-Unis : le rituel de crise auto-infligée par la polarisation politique américaine. Menace de fermeture du gouvernement faute de budget, menace de défaut sur la dette faute de relèvement du plafond, règlement provisoire occupant un temps précieux au Congrès ne faisant que repousser la crise, l’ensemble portant atteinte de manière récurrente à la gouvernabilité et la compétence des États-Unis.
L’idée d’un fardeau insupportable pour les générations ultérieures est un mythe. L’histoire nous prouve que tous les régimes, depuis au moins un bon millénaire, ont vécu en s’endettant. Ce qui important, ce n’est pas d’être en mesure de rembourser, en réalité; c’est de montrer que ce remboursement est possible… même s’il n’a jamais lieu. Tout le monde sait que l’économie est aussi et peut-être avant tout basée sur des sentiments et des attitudes: la confiance, l’appât du gain, l’anticipation, le flair, etc.