La Commission européenne a publié un plan visant à protéger la souveraineté du continent dans sa quête de minerais nécessaires à la transition écologique et à la numérisation. Afin d’éviter de passer d’une dépendance à l’autre après la mésaventure du gaz russe.Prise entre l’attractivité des États-Unis avec leur énergie moins chère et leurs subventions généreuses, et le risque hégémonique chinois, l’Europe joue là aussi son avenir.

Le GNL représente un levier important pour que l’Europe puisse s’affranchir du gaz russe mais il a aussi ses limites. Certains pays européens comme la Pologne ou la Lituanie ont construit des terminaux GNL pour moins dépendre de la Russie. Mais d’autres comme l’Allemagne n’en ont pour l’instant aucun. Au-delà des terminaux, c’est ensuite le transport par gazoduc au sein du continent européen qui bloque, par manque d’interconnexions à certains endroits.