Depuis la collision fin février de deux trains, causant 57 morts, des manifestations gagnent la Grèce. Cet accident est « l’aboutissement d’années de dégradation de nos vies en faveur des profits privés » dénonce le sociologue Theodoros Karyotis. Le 28 février, tard dans la nuit, la collision de deux trains des chemins de fer récemment privatisés et en dégradation continuelle a fait au moins 57 morts, pour la plupart des étudiants des universités locales de Thessalonique. Depuis lors, la mobilisation, les marches, les manifestations et les grèves sont permanentes.