Le projet de réforme judiciaire divise profondément Israël depuis plusieurs semaines. Annoncée début janvier, la réforme judiciaire israélienne vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Elle comprend notamment l’introduction d’une clause « dérogatoire » permettant au Parlement d’annuler à la majorité simple une décision de la Cour suprême. La tension est montée d’un cran ce week-end, lorsque le Premier ministre Benyamin Netanyahou a limogé son ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui venait d’appeler à une pause d’un mois dans le processus de réforme.
Crise
Chaque nouvelle élection disputée aux quatre coins de la planète nous voit imaginer le pire. On tremble pour le Brésil, pour l’Amérique, pour Israël, pour chacun de ces pays qui semblent prêts à se saborder pour mieux nous entraîner dans leur chute. Les résultats connus, on pousse un «ouf» de soulagement, un cri d’indignation, avant de regarder pleins d’angoisse la prochaine échéance.
Entre erreurs politiques, « arrogance » et mauvaise lecture de la situation économique, récit des six semaines infernales de la cheffe de gouvernement conservatrice, forcée de démissionner. Sous la pression des marchés financiers et des élus conservateurs, elle avait dû abandonner la majeure partie de son plan et limoger son ministre des Finances. Un revers qui a précipité sa chute. Comment Liz Truss et le Royaume-Uni en sont-ils arrivés là aussi vite ?
Mais avec une telle inflation qui s’installe dans la durée, l’odeur de la récession, des sauts d’index et des restrictions budgétaires commencent à pointer le bout de leur nez. Les nécessités pourraient ramener dans le court terme de la Vivaldi ce qui était repoussé dans le moyen et long terme : contrôle du marché de l’énergie, marché du travail, compétitivité, austérité et assainissement budgétaire. Winter is coming. Au sens propre, et malheureusement au sens figuré.
Veillée d’arme pour les syndicats qui organisent demain, en front commun une première manifestation pour le pouvoir d’achat. Pour les syndicats, l’enjeu est de transformer la colère sociale en victoire politique. Le risque c’est qu’ils soient concurrencés, et débordés, notamment par le PTB.
« Une des conclusions robustes de ce rapport, c’est que le coût de l’action est moins important que le coût de l’inaction. La réduction de nos émissions est un investissement qui, à long terme, vaut le coup. » Entretien avec Céline Guivarch co-autrice du rapport du Giec
Guerre en Ukraine oblige, la hausse des prix (de l’énergie mais pas seulement) n’est pas près de prendre fin. Les solutions politiques présentées jusqu’à présent tentent de faire baisser ces prix. Une mauvaise idée, selon l’économiste Philippe Defeyt qui estime qu’il serait préférable d’agir plutôt sur les revenus. Explications
Le scйnario de black-outs de grande ampleur n’est pas йcartй.
Partout en Europe, les réserves de gaz naturel –généralement reconstituées avant l’hiver– sont restées au plus bas, et ces prix élevés comme les grandes tensions sur la fourniture mondiale n’ont pas permis de remplir les stocks, en prévision de la saison froide ou du pic de demande dы а la reprise йconomique. «Ca pourrait devenir vraiment moche si nous ne réagissons pas pour essayer de remplir chaque espace de stockage. On peut survivre une semaine sans électricité, mais pas sans gaz.»