ne seule espèce est responsable de la pandémie de covid : la nôtre (1). Les activités humaines sont aussi responsables de la crise biologique en cours. Mais comment la pandémie de covid et la crise de biodiversité sont-elles liées ? Cette chronique a pour but de nous rendre compte que la crise de biodiversité ne devrait pas rester une anecdote de notre agenda politique.

L’idée d’un fardeau insupportable pour les générations ultérieures est un mythe. L’histoire nous prouve que tous les régimes, depuis au moins un bon millénaire, ont vécu en s’endettant. Ce qui important, ce n’est pas d’être en mesure de rembourser, en réalité; c’est de montrer que ce remboursement est possible… même s’il n’a jamais lieu. Tout le monde sait que l’économie est aussi et peut-être avant tout basée sur des sentiments et des attitudes: la confiance, l’appât du gain, l’anticipation, le flair, etc.

La crise sanitaire a accéléré l’individualisation et la surveillance. Dans l’accélération de la surveillance, ce sont nos libertés et notre autonomie qui sont mises à mal. Comment trouver encore un espace où tout ne soit pas déterminé ? Un espace où l’on puisse encore converser, discuter, dialoguer… trouver des moyens pour n’être pas réduit aux cases, seuils et critères rigides des systèmes.

Loin du président soporifique que les réseaux sociaux dépeignaient Joe Biden a montré qu’il était certes le plus vieux président américain de l’Histoire mais que cela n’enlevait rien à son audace et à son esprit d’entreprise. Ce que l’on n’avait pas vu venir, pourtant, c’est que, dans l’homme que l’on connaissait comme étant celui du consensus sommeillait un révolutionnaire qui a su renverser la table quand il le fallait. Et lui ne s’est pas contenté d’en parler.

Selon la dernière étude annuelle du Forum économique mondial, la crise sanitaire aurait reculé de 36 ans le temps nécessaire pour combler les multiples écarts qui persistent entre les hommes et les femmes. Si ce rythme persiste, l’égalité parfaite entre les sexes ne sera pleinement réalisée qu’au bout de… 135,6 années.