La démocratie redevient le cheval de bataille de la diplomatie états-unienne, considère Corentin Sellin, professeur agrégé d’histoire. « Il y avait des réminiscences de guerre froide dans le discours » de Joe Biden samedi, à Varsovie. Le président américain a violemment attaqué son homologue russe Vladimir Poutine, le qualifiant de « boucher » et jugeant qu’il ne pouvait « pas rester au pouvoir » après son invasion de l’Ukraine, une déclaration immédiatement tempérée par la Maison Blanche.