Le moment politique très fluide que vit l’Amérique contemporaine, entre redéfinitions et radicalisation partisanes, se traduit également dans les variations de l’opinion sur des sujets allant du libre-échange à la défense de la démocratie, où la Chine commence à occuper une place à part.
Compétition
Les spécialistes de la stratégie géopolitique considèrent le monde comme un jeu à somme nulle. Les États-nations se font concurrence pour gagner en puissance – capacité à influer sur les autres et à poursuivre ouvertement leurs propres intérêts – qui est une notion nécessairement relative. Si un pays gagne en puissance, son adversaire en perd de son côté. Un tel monde est inévitablement conflictuel, les grandes puissances (États-Unis) ou les puissances montantes (Chine) se disputant une domination régionale et mondiale.
Le phénomène Squid Game déboule sur la planète entière. Il y a un contenu très fortement politique dans cette série. C’est sans doute un des facteurs de son succès. Le malaise s’explique par le sujet de Squid Game. Ce qui est questionné c’est la démocratie. Les joueurs sont d’abord recrutés en fonction de leur profil de surendetté. Ils participent librement pour gagner de l’argent, ils signent un contrat. A ce moment ils ignorent tout de la cruauté du jeu ce qui veut dire que leur consentement n’est pas éclairé.
Comme son nom l’indique, instaurer un impôt minimum sur les sociétés à l’échelle mondiale reviendrait à ce que tous les pays du monde – ou à défaut, l’immense majorité d’entre eux – se mettent d’accord sur un taux minimum d’imposition sur les entreprises.