La Commission européenne a publié un plan visant à protéger la souveraineté du continent dans sa quête de minerais nécessaires à la transition écologique et à la numérisation. Afin d’éviter de passer d’une dépendance à l’autre après la mésaventure du gaz russe.Prise entre l’attractivité des États-Unis avec leur énergie moins chère et leurs subventions généreuses, et le risque hégémonique chinois, l’Europe joue là aussi son avenir.
Commission européenne
Le comportement éthique des responsables de l’Union européenne est une exigence qui dépasse le simple enjeu démocratique. Il en va de la confiance politique dans le projet européen. Lorsque la confiance est accordée à un gouvernant dont le pouvoir et la légitimité reposent sur le consentement des gouvernés, il doit montrer qu’il en est digne. Ce lien de confiance est de nature politique et éthique, et sa rupture sape la légitimité du système représentatif.
Face au déclin alarmant de la faune et de la flore, l’Union européenne s’est déclarée résolue à protéger et restaurer la biodiversité d’ici à 2030. Mais, au cœur de sa stratégie, se trouve un projet extrêmement inquiétant : la possible création de marchés sur la destruction de l’environnement. Une mesure qui aboutirait, ni plus ni moins, à la financiarisation de la nature.
Depuis des années, le gouvernement de Viktor Orbán est aux prises avec les institutions européennes à Bruxelles. La patience de l’UE est mise à l’épreuve mais osera-t-elle restreindre l’accès de la Hongrie aux fonds européens dans le contexte de la guerre en Ukraine ? Pour le Parlement européen, la Hongrie n’est plus une véritable démocratie.
Les règles de discipline budgétaire auxquelles sont soumis les Etats membres de l’UE ont été suspendues, lundi, à Bruxelles, jusqu’en 2023. Cette nouvelle souplesse accordée par la Commission ne saurait être pérenne qu’à la condition que les Vingt-Sept s’engagent à réduire leur dette et à mettre en œuvre leurs réformes structurelles.
En aboutissant à une nouvelle législation sur les marchés numériques, l’Union européenne tire les leçons de l’inadaptation aux enjeux du secteur de l’actuelle politique de la concurrence. Dorénavant, ce ne sont plus les géants du Web qui dictent leurs règles, mais la Commission qui fixe le cadre à respecter.
De plus en plus d’entreprises ont recours à des logiciels qui surveillent les salariés. Un phénomène inquiétant qui a débuté dans les entreprises de la “gig economy” mais qui s’étend désormais à tous les secteurs.
L’Autorité de Protection des Données est sous pression. La démission fracassante d’une directrice n’est que la pointe d’un iceberg… dans lequel la Belgique semble foncer tout droit.
Alors que le tribunal du travail de bruxelles vient de refuser le statut de salarié aux travailleurs des plateformes, la Commission européenne s’engage à défendre les travailleurs de plateformes telles que Uber et Deliveroo.
Pour régler les soucis de conflits d’intérêts à l’Autorité de protection des données, la Vivaldi propose de virer la direction de l’APD et de légitimer Frank Robben, en modifiant la loi. Inacceptable !, clament les trois auteurs de cette carte blanche. Nous ne pouvions rester inactifs face à ce choix qui va à l’encontre de tous les principes démocratiques les plus élémentaires.
La commission a lancé aujourd’hui, et pour la première fois de son histoire, une procédure contre un Etat pour infraction grave au règlement général de protection des données (RGPD). Et c’est la Belgique qui est visée. C’est le site d’information Politico qui l’ a annoncé. En cause une double plainte anonyme contre l’APD, l’autorité de protection des données. Une autre contre le CSI un organisme chargé de gérer les données de santé.
« Les produits issus des NTG peuvent contribuer à rendre les systèmes alimentaires durables » et « présenter des avantages pour de nombreux secteurs de nos sociétés ». C’est par ce constat que la Commission européenne a remis la question des OGM (organismes génétiquement modifiés) en Europe sur la table