Les Etats membres se sont enfin mis d’accord sur le premier traité international destiné à lutter contre les menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l’humanité. Avec les progrès de la science, la preuve a été faite de l’importance de protéger tout entier ces océans foisonnant d’une biodiversité souvent microscopique, qui fournit aussi la moitié de l’oxygène que nous respirons et limite le réchauffement climatique en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines.
CO2
Au large des côtes qataries, la compagnie Qatar Energy, épaulée par le géant français Total, prévoit de prolonger l’exploitation du gisement de gaz naturel North Field, considéré comme le plus important au monde. Sauf que cette exploitation constitue « la pire » des 425 «bombes climatiques » recensées aux quatre coins du monde par les scientifiques.
La convocation propose donc à ces happy few d’ « accéder au monde discret des jets privés » (sic), tout en ajoutant « Qui n’a pas rêvé de rejoindre les plages chaudes d’Ibiza ou le festival de Cannes à bord d’un jet privé ? »
Cette quantité phénoménale correspond à ce qui serait libéré dans l’atmosphère si les réserves de pétrole, de gaz et de charbon étaient totalement produites et utilisées.. Cela équivaut à « plus que toutes les émissions produites depuis la révolution industrielle » et « plus de sept fois le budget carbone restant pour respecter la température limite de 1,5 °C.
« Une des conclusions robustes de ce rapport, c’est que le coût de l’action est moins important que le coût de l’inaction. La réduction de nos émissions est un investissement qui, à long terme, vaut le coup. » Entretien avec Céline Guivarch co-autrice du rapport du Giec
La COP26 débute ce lundi 1er novembre. Six ans après l’Accord de Paris, les États du monde manquent cruellement d’ambition. Entre réduction des émissions de gaz à effet de serre et soutien aux pays pauvres, Reporterre fait le tour des enjeux du sommet.
Douze ans après les promesses de Copenhague et six ans après l’accord de Paris sur le climat, la revue Nature dresse un bilan peu encourageant de l’action internationale et ne déborde pas d’optimiste quant aux chances de succès de la COP26.
Environ 25.000 personnes sont attendues à Glasgow à la fin de ce mois pour la réunion annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il s’agira de la 26e conférence sur le climat (d’où le nom de COP26), et les 197 États qui font partie de la CCNUCC devraient tous être représentés. De quoi les négociateurs à Glasgow vont-ils débattre ? Et pourquoi ce ne sera pas une promenade de santé ?