Les Etats membres se sont enfin mis d’accord sur le premier traité international destiné à lutter contre les menaces qui pèsent sur des écosystèmes vitaux pour l’humanité. Avec les progrès de la science, la preuve a été faite de l’importance de protéger tout entier ces océans foisonnant d’une biodiversité souvent microscopique, qui fournit aussi la moitié de l’oxygène que nous respirons et limite le réchauffement climatique en absorbant une partie importante du CO2 émis par les activités humaines.

Au large des côtes qataries, la compagnie Qatar Energy, épaulée par le géant français Total, prévoit de prolonger l’exploitation du gisement de gaz naturel North Field, considéré comme le plus important au monde. Sauf que cette exploitation constitue « la pire » des 425 «bombes climatiques » recensées aux quatre coins du monde par les scientifiques.

Cette quantité phénoménale correspond à ce qui serait libéré dans l’atmosphère si les réserves de pétrole, de gaz et de charbon étaient totalement produites et utilisées.. Cela équivaut à « plus que toutes les émissions produites depuis la révolution industrielle » et « plus de sept fois le budget carbone restant pour respecter la température limite de 1,5 °C.

Environ 25.000 personnes sont attendues à Glasgow à la fin de ce mois pour la réunion annuelle de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il s’agira de la 26e conférence sur le climat (d’où le nom de COP26), et les 197 États qui font partie de la CCNUCC devraient tous être représentés. De quoi les négociateurs à Glasgow vont-ils débattre ? Et pourquoi ce ne sera pas une promenade de santé ?