La possibilité de livrer des avions de combat à l’Ukraine divise les Occidentaux, comme les autres types d’armes précédemment. Les Ukrainiens ont compris que les refus d’aujourd’hui peuvent être les feux verts de demain, et alimentent ces débats publics. La publicité est à la fois un moyen pour l’Ukraine et ses amis de faire pression sur les gouvernements les plus hésitants -on l’a vu autour des chars allemands la semaine dernière- ; et de tester les réactions de Moscou.
Chars
En s’accordant sur la livraison de chars lourds, les alliés de Kiev ont de nouveau fait la preuve de leur capacité à dépasser leurs différences et leurs hésitations. Cette escalade dans l’aide n’est que la conséquence de celle choisie par Vladimir Poutine sur le terrain.
Il y a un air de déjà-vu dans la montée de tension, puis les décisions allemande et américaine, annoncées hier, de livrer des chars lourds à l’Ukraine. Depuis le début de l’invasion russe, il y a onze mois, chaque étape de l’escalade dans le type d’armement fourni à l’armée de Kiev a donné lieu aux mêmes hésitations, à des contradictions publiques, puis à la décision sous pression. Et ce n’est certainement pas la dernière fois.