La restauration d’une frontière entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne, que les loyalistes vivent comme une trahison, résulte d’un choix politique du premier ministre britannique Boris Johnson : celui d’un Brexit dur.
Brexit
Depuis l’accord du Vendredi saint de 1998, unionistes et nationalistes réussissaient à cohabiter. Le Brexit a remis le feu aux poudres.
Au moment même où il recherche de nouveaux alliés, Boris Johnson choisit de renforcer son arsenal nucléaire, au risque de contredire le traité de non-prolifération, et bafoue le protocole irlandais contenu dans l’accord du Brexit