Porté par les commandes des Etats, le laboratoire américain a généré 36,8 milliards de dollars de ventes l’année dernière, avec son seul vaccin anti-Covid, soit près du tiers de son chiffre d’affaires total. Son bénéfice net a, lui, plus que doublé, à 22 milliards de dollars. Surtout, l’Américain se positionne bien au-delà des performances de ses concurrents. Et de se préparer « à entrer dans une phase endémique » du Sars-COV-2 avec la production de nouveaux traitements.
Big pharma
Les grands laboratoires pharmaceutiques ne sont pas les seuls grands gagnants de la crise pandémique qui secoue le monde depuis deux ans. Cette crise semble venir au point nommé pour les 10 personnes les plus riches de la planète, les Elon Musk, Jeff Bezos et les autres – elles ont réussi pendant ces deux ans, à doubler leur fortune.
Le monde est à la croisée des chemins de la pandémie de COVID-19. Les pays qui ont manqué le premier rendez-vous de couverture vaccinale sont extrêmement vulnérables au variant Delta à très forte contagiosité. Ils sont également des foyers pour les nouveaux variants qui risquent de se répandre dans le monde entier. Les gouvernements des pays producteurs de vaccins (États-Unis, pays membres de l’Union européenne, Royaume-Uni, Inde, Russie, Chine), doivent coopérer sous la direction des États-Unis afin d’assurer un approvisionnement suffisant en doses de vaccin à destination des pays les plus pauvres.
Une partie des démocrates américains se dit en faveur de la levée des brevets de propriété intellectuelle des vaccins contre le Covid-19, afin de permettre aux autres pays du monde de produire leurs propres doses.