Si ces demandeurs d’asile ayants droit à l’aide matérielle de Fedasil et donc de l’État fédéral, ont initialement pris possession de ce bâtiment vide en plein cœur de Bruxelles, c’est parce que le gouvernement belge choisit d’utiliser la crise comme mode de gestion de l’accueil, voire du non-accueil en Belgique, en attendant toujours que la situation atteigne un point de rupture avant d’agir (un rapport médical alarmant, un décès, un incendie). La crise du Palais n’a donc fait que cristalliser celle de l’accueil, et en reflète fidèlement les travers.
Belgique
Qu’est-ce qui motive le débat sur le financement des partis ? Est-ce un retour en force du mythe de l’unité nationale, du pays réel contre le pays légal et de l’antiparlementarisme ? Ou est-ce la volonté de recentrer les partis comme agents de la démocratie ?
Face à la grève du non marchand de ce 31 janvier et aux enjeux de santé publique et de société qui y sont directement liés, les hôpitaux académiques francophones affirment leur soutien aux organisations syndicales. Nous défendons la nécessité de changements au niveau politique pour une revalorisation des métiers, pour les rendre plus attractifs et pour soutenir, de manière globale, l’organisation et le fonctionnement de notre système de santé.
Cela le démange de plus en plus. Bart De Wever y revient méthodiquement, insiste. De simple allusion régulière, cela tourne à l’obsession. Cela risque même d’empirer au fur et à mesure que l’on se rapprochera de l’échéance électorale de mai 2024 et au-delà quand il faudra composer de nouveaux exécutifs. Le président de la N-VA entend voir naître son confédéralisme, quitte même cette fois à sortir du cadre légal.
Si on retire l’aide de l’union européenne a laquelle la Belgique participe pour ne garder que l’effort national, la Belgique dépense 0.05 points de PIB pour l’Ukraine. C’est un peu plus que l’Italie ou l’Espagne. C’est assez proche de la France mais les Pays Bas font le double, le Danemark trois fois plus, les Etats unis et le Canada 4 fois plus, la Pologne 10 fois plus et l’Estonie 20 fois plus que nous avec un peu plus d’1% de son PIB en aide.
Le CD&V a déposé une proposition de loi visant à imposer un « examen de nationalité » à ceux qui désirent devenir Belge. Une idée qui divise fortement la classe politique du pays. Que se cache-t-il derrière ce projet qui fait couler beaucoup d’encre ? Décryptage avec les politologues Carl Devos (UGent) et Caroline Sägesser (CRISP).
«Jamais aucun exécutif (belge, ndlr) ne s’était autant acharné à vider le terme d’État de droit de toute substance». C’est la conclusion posée ce mardi par le président de la Ligue des droits humains, Edgar Szoc. Un constat qu’il présente comme inédit. Auparavant, «violations, dérives, procédures d’exception ne manquaient certes pas à l’appel, mais jamais elles n’avaient pris le tour systématique et assumé qu’elles ont pris cette année»
Les partis francophones se préparent-ils pour une prochaine réforme de l’État ? La Libre révèle que les responsables des partis La Libre révèle que c’est à l’initiative d’Ahmed Laaouej, président de la fédération du PS bruxellois, que se sont réunis les responsables bruxellois du MR, d’ECOLO, des Engagés et de Défi. Et donc pas le PTB. Au menu une stratégie des francophones bruxellois, mais sans le PTB, en vue des prochaines élections et d’une possible réforme de l’État qui concerne Bruxelles.francophones bruxellois se sont vus récemment pour en parler.
grosso modo 500 jours des prochaines élections, une moitié de Belges seraient donc tentés par une forme de pouvoir autoritaire, balayant surtout le « système » démocratique actuel. Entre dégoût/défiance vis-à-vis des institutions en place et de ceux qui les représentent, et fuite en avant. Comme un parfum d’années 30, si l’on ne craint pas les raccourcis historiques parfois hasardeux.
Le fondateur de l’agence de communication Exposure compare les montants dépensés par certains partis à des organisations dans le privé : » La N-VA et le Vlaams Belang ont des dépenses qui sont similaires à celles de multinationales. Les autres partis comme l’Open Vld, Groen ou Vooruit consacrent des budgets dignes de PME. »
La Belgique doit-elle tout faire pour libérer Olivier Vandecasteele, condamné en Iran à 40 ans de prison et 74 coups de fouet ? La pression des proches du travailleur humanitaire place l’Etat Belge face à un dilemme majeur: le droit à la vie d’Olivier Vandecasteele face au droit à la vie des victimes du terrorisme. Il y a deux dilemmes dans cette affaire. D’abord, le dilemme entre le respect de deux principes fondateurs. Le respect de l’Etat de droit, et le respect du droit à la vie d’Olivier Vandecastele.
Envoyer l’armée, chargée de la défense du territoire est une réaction de panique à ce constat terrifiant. Envoyer l’armée pour faire régner l’ordre c’est ce que font souvent les Etats-voyous ou les narcos-Etats, ce n’est pas bon signe. Il est évident que ce n’est pas l’armée qui doit revenir dans les rues d’Anvers, c’est l’Etat, ce sont les magistrats, ce sont les fonctionnaires, ce sont les policiers, c’est le droit. Si on veut ne pas être un État de voyous il faut d’abord qu’on mette tout en œuvre pour ne pas être un État voyou.