Toutes les forces d’Otan auront quitté l’Afghanistan le 11 septembre. Les soldats belges seront tous de retour à la mi-juin. Vingt ans de guerre pour quels résultats? « Tous les pays qui font partie du champ de bataille de la guerre perpétuelle – du Pakistan au Liban, de la Somalie au Mali, de l’Asie du Sud à l’Amérique latine – sont des zones de désastre plus grandes qu’il y a 20 ans Aucune organisation (terroriste) n’a été éliminée. En fait, de nouvelles apparaissent constamment, tandis que les autres se dispersent et gagnent d’autres zones du monde

La commission a lancé aujourd’hui, et pour la première fois de son histoire, une procédure contre un Etat pour infraction grave au règlement général de protection des données (RGPD). Et c’est la Belgique qui est visée. C’est le site d’information Politico qui l’ a annoncé. En cause une double plainte anonyme contre l’APD, l’autorité de protection des données. Une autre contre le CSI un organisme chargé de gérer les données de santé.

Après cette pandémie, nous voilà repartis pour une réconfortante empoignade autour de la question de la neutralité dans les services publics. Car il est clair qu’une femme voilée et conduisant un tram ou une rame de métro de la STIB menace gravement la neutralité du service public. Le retour de la polémique autour du port du voile fait souffler un vent de fraicheur sur nos sociétés traumatisées par la pandémie : enfin, la vie reprend son cours normal et nous permet de revenir à nos occupations favorites, au premier rang desquelles, édicter des règles relatives à la vêture féminine. Nous voilà donc repartis pour une réconfortante empoignade autour de la question de la neutralité dans les services publics.

Le traitement de nos données personnelles est un enjeu clé pour l’avenir de nos régimes démocratiques. Dans des sociétés dominées par des impératifs de gestion, de rapidité et d’efficacité, la volonté de rassembler des données diverses sur les citoyens est une réalité qui se déploie dans un nombre croissant de domaines. Que ce soit en matière de sécurité sociale et de sécurité publique (caméras de surveillance) hier, dans le domaine de la santé aujourd’hui, de la justice et de la sécurité toujours demain, le mouvement est en marche et englobe la totalité des traces électroniques que nous laissons derrière nous.

Sans s’avancer sur le contenu précis d’une proposition susceptible de satisfaire une majorité des défenseurs tant de la neutralité que de la diversité de la fonction publique, il semble possible de travailler sur différents axes pour élaborer une proposition pacificatrice qui admette que ni l’interdiction généralisée ni l’autorisation globale de tous les signes convictionnels n’est aujourd’hui réaliste.

Le débat fait rage depuis plus de 30 ans. Doit-on autoriser le port du voile dans les institutions publiques ? Ce mardi, la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) a annoncé que la Stib allait accepter le port de certains signes convictionnels « dans certaines conditions ». Ces déclarations ont mis le feu aux poudres dans ce débat politique où les différents partis se déchirent sur la question. Pour Corinne Torrekens,. on assiste à un glissement sémantique entre islam et islamisme. Ce qui est relatif à l’islam devient de l’islamisme

La question du port du foulard fait moins de vagues au nord qu’au sud du pays. Ces deux affaires ont relancé de plus belle le débat sur le voile chez les francophones, que ce soit à gauche ou à droite. Mais au nord du pays, l’approche est assez différente. Certaines personnalités politiques ont réagi mais globalement, le ton est plus calme. Sauf exception, les partis se montrent beaucoup moins divisés qu’au sud.

Rappelons, pour poser les enjeux, que la Belgique se définit comme un État neutre : il reconnaît et finance plusieurs religions et aussi une philosophie non-confessionnelle comme le courant laïque. Ou bientôt le bouddhisme : c’est dans l’accord de gouvernement De Croo, le bouddhisme sera reconnu sous cette législature. Le débat s’est enflammé depuis plusieurs semaines, surtout à Bruxelles, à cause d’une décision de justice.

Comment justifier que les connaissances et produits d’une recherche scientifique largement financée sur fonds publics soient aujourd’hui majoritairement brevetés et les gains privatisés ? En théorie, les chercheurs travaillant au sein des universités disposent toujours de leur liberté académique. Toutefois, en pratique, face aux nouvelles normes imposées via le financement de la recherche, refuser de « breveter le Soleil » s’apparente à un suicide professionnel.

«À force de s’adapter, la social-démocratie ne se distingue plus de manière significative des autres formations politiques et ne peut plus prétendre au statut d’alternative politique. Elle s’est, en quelque sorte, vidée de son propre programme et semble avoir rompu tout lien avec son projet initial. En se convertissant au néolibéralisme, la social-démocratie a décidé, comme l’exigeait la droite, d’accepter la primauté de l’économie sur la politique. En conséquence, ses revendications matérielles ont été subordonnées au marché: les salaires et la fiscalité conditionnés par la compétitivité, les emplois par le soutien aux entreprises et les conditions de travail par la flexibilité.»