L’Ukraine a repris Lyman, une ville occupée depuis quatre mois, et qui devait faire partie des zones annexées aujourd’hui. Poutine menace l’Occident mais son armée continue d’enregistrer des revers. Que fera-t-il après ?
Annexion
Avec son discours du 30 septembre, le président russe a changé de récit, faisant du conflit qu’il a lui-même déclenché en envahissant l’Ukraine une guerre de civilisations contre un Occident désigné en « ennemi ». Il ferme ainsi toutes les portes du dialogue et de la diplomatie.
Officiellement, le pays n’est pas en guerre. Mais il le sera peut-être bientôt, et 300.000 réservistes sont appelés sous les drapeaux. l
L’annexion de certaines régions ukrainiennes en ferait des territoires russes, et leur attaque permettrait à Moscou d’entrer officiellement en guerre, déclenchant ainsi la possibilité légale d’une mobilisation
Les référendums, prélude à l’annexion par la Russie, dans quatre zones occupées par l’armée russe en Ukraine ouvrent la voie à une nouvelle étape militaire russe