Douze mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, environ 18 % de la population ukrainienne s’est exilée. La Pologne et l’Allemagne sont les pays qui ont attribué le plus de statuts de réfugiés, suivies de la République tchèque. Mais en proportion de la taille du pays, les Tchèques ont pris la plus grande part : les réfugiés ukrainiens représentent plus de 4 % de la population totale. L’Estonie arrive en deuxième position (2,9 %), suivie de la Pologne. La France arrive loin derrière
Allemagne
Il y a un air de déjà-vu dans la montée de tension, puis les décisions allemande et américaine, annoncées hier, de livrer des chars lourds à l’Ukraine. Depuis le début de l’invasion russe, il y a onze mois, chaque étape de l’escalade dans le type d’armement fourni à l’armée de Kiev a donné lieu aux mêmes hésitations, à des contradictions publiques, puis à la décision sous pression. Et ce n’est certainement pas la dernière fois.
Greta Thunberg n’est pas « pour le nucléaire » puisqu’elle considère simplement que c’est un moindre mal par rapport au charbon, et soutient les énergies renouvelables. Par ailleurs, les propos de la militante ne sont pas nouveaux. « Greta Thunberg a d’ailleurs répondu au détournement de ses propos dans un tweet le 19 octobre : « C’est important de se méfier de ceux qui n’écoutent les vérités qui dérangent, que lorsque ça correspond à leur vision. Pour s’attaquer à cette crise, ne retenir que certains aspects, présenter des propos hors de leur contexte en ignorant le reste ne nous mènera nulle part »
La Belgique n’a toujours pas décidé d’ instaurer une taxe sur les dividendes des grosses entreprises. . La France de Macron s’y refuse. Plusieurs pays en Europe ont pourtant déjà instauré un tel impôt, ou prévoient de le faire dans un avenir proche.
Allemagne, Belgique, Danemark et Parys-Bas veulent faire de la mer du Nord A eux seuls, les quatre pays représenteraient la moitié de l’objectif que s’est fixé l’UE pour l’éolien en mer d’ici à 2050. Ils veulent y installer 150 gigawatts d’éoliennes qui pourraient fournir en électricité 250 millions de foyers
Les ouvriers mesurent la radioactivité de chaque objet, chaque mètre carré de mur… Vingt-cinq réacteurs nucléaires sont en train d’être démantelés en Allemagne. À Rheinsberg, le chantier dure depuis déjà vingt-sept ans.
Le chancelier Olaf Scholz semblait ces derniers jours procrastiner devant la gravité des conséquences prévisibles pour l’économie allemande de sa dépendance au gaz russe. Mais après un intense débat, le gouvernement allemand a visiblement pris la mesure de l’urgence.
Le gazoduc géant était dans le collimateur de Washington qui craignait de voir la dépendance de l’Europe à la Russie devenir irréversible, et de créer une « arme » géopolitique. Le projet devait en effet permettre d’exporter 110 milliards de m3 de gaz naturel par an, soit la moitié de ses livraisons.
Les États-Unis jugent la guerre imminente et évacuent leurs ressortissants, alors que les Européens laissent encore une chance à la diplomatie. Que révèle cette dissonance transatlantique ?
Entre les trois partenaires de la future coalition au pouvoir à Berlin, ce fut la bataille la plus rude des négociations sur le contrat de gouvernement qui se sont achevées mercredi 24 novembre : qui emporterait le portefeuille des finances et avec quelle feuille de route ?
En 2016, la brillante historienne Margaret Macmillan affirmait que l’Europe résisterait au populisme. « Le respect de la règle de droit surmontera toute chance d’un retour à l’époque de Weimar. » À l’époque, j’avais souligné qu’il existait déjà « de multiples signes qui indiquent précisément le contraire » (La dislocation montante du droit européen. Cinq ans après, chacun peut mieux apprécier où résidait l’analyse correcte.
En septembre, alors que les demandes en gaz des ménages ont augmenté à cause de la baisse des températures, la source de gaz russe s’est soudainement tarie. Les livraisons via le pipeline Yamal-Europe, qui alimente l’est de l’Europe, sont passées de 35.131 MW/h à 15.021 MW/h par heure en une journée, faisant monter les prix en flèche.