Douze mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, environ 18 % de la population ukrainienne s’est exilée. La Pologne et l’Allemagne sont les pays qui ont attribué le plus de statuts de réfugiés, suivies de la République tchèque. Mais en proportion de la taille du pays, les Tchèques ont pris la plus grande part : les réfugiés ukrainiens représentent plus de 4 % de la population totale. L’Estonie arrive en deuxième position (2,9 %), suivie de la Pologne. La France arrive loin derrière

Il y a un air de déjà-vu dans la montée de tension, puis les décisions allemande et américaine, annoncées hier, de livrer des chars lourds à l’Ukraine. Depuis le début de l’invasion russe, il y a onze mois, chaque étape de l’escalade dans le type d’armement fourni à l’armée de Kiev a donné lieu aux mêmes hésitations, à des contradictions publiques, puis à la décision sous pression. Et ce n’est certainement pas la dernière fois.

Greta Thunberg n’est pas « pour le nucléaire » puisqu’elle considère simplement que c’est un moindre mal par rapport au charbon, et soutient les énergies renouvelables. Par ailleurs, les propos de la militante ne sont pas nouveaux. « Greta Thunberg a d’ailleurs répondu au détournement de ses propos dans un tweet le 19 octobre : « C’est important de se méfier de ceux qui n’écoutent les vérités qui dérangent, que lorsque ça correspond à leur vision. Pour s’attaquer à cette crise, ne retenir que certains aspects, présenter des propos hors de leur contexte en ignorant le reste ne nous mènera nulle part »

En 2016, la brillante historienne Margaret Macmillan affirmait que l’Europe résisterait au populisme. « Le respect de la règle de droit surmontera toute chance d’un retour à l’époque de Weimar. » À l’époque, j’avais souligné qu’il existait déjà « de multiples signes qui indiquent précisément le contraire » (La dislocation montante du droit européen. Cinq ans après, chacun peut mieux apprécier où résidait l’analyse correcte.