Si on retire l’aide de l’union européenne a laquelle la Belgique participe pour ne garder que l’effort national, la Belgique dépense 0.05 points de PIB pour l’Ukraine. C’est un peu plus que l’Italie ou l’Espagne. C’est assez proche de la France mais les Pays Bas font le double, le Danemark trois fois plus, les Etats unis et le Canada 4 fois plus, la Pologne 10 fois plus et l’Estonie 20 fois plus que nous avec un peu plus d’1% de son PIB en aide.
Aides
Cela montre sans doute qu’il ne fallait pas aider toutes les entreprises par des réductions de charges généralisées. Car la situation est contrastée. C’est dans l’industrie que se concentrent ces augmentations de marges. Or au sein du secteur industriel figurent les entreprises de l’énergie qui tirent ces marges vers le haut. Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.
L’attentisme de la Belgique n’est plus tenable. La Belgique a pris une série de mesures (tarif social, aides directes sur les factures, chômage énergie) dont coût : près de 6 milliards d’euros.Mais par rapport à l’ampleur de la crise cela apparaît comme trop peu et trop peu efficace, pour sauver nos économies de l’effondrement.
Guerre en Ukraine oblige, la hausse des prix (de l’énergie mais pas seulement) n’est pas près de prendre fin. Les solutions politiques présentées jusqu’à présent tentent de faire baisser ces prix. Une mauvaise idée, selon l’économiste Philippe Defeyt qui estime qu’il serait préférable d’agir plutôt sur les revenus. Explications