Pas de F16 belges pour l’Ukraine. C’est la position défendue par la ministre de la défense et le Premier ministre. Par contre, la Belgique propose de former des pilotes ukrainiens. Une position très prudente. Face à la menace Russe, la Belgique a décidé d’en faire le minimum et de rester sur le banc. Ce qui est frappant, c’est que cette politique du minimum est présentée comme un non-choix. « On ne peut faire qu’avec ce qu’on a ». Explication confortable, tant sur le plan budgétaire que politique. La coalition Vivaldi aurait bien des difficultés à aller plus loin.

À dix-neuf mois de l’élection présidentielle, les États-Unis sont déjà en précampagne. Le débat qui s’amorce porte surtout sur les sujets de politique intérieure, ce qui préoccupe le plus les électeurs. Néanmoins la crise ukrainienne qui a des implications importantes en matière financière apparaît comme un sujet majeur de politique étrangère, au même titre que les relations avec la Chine

Empêcher la Russie de « l’emporter », impliquera un engagement financier et militaire plus important que celui fourni jusqu’ici. Et de préparer, avec le reste des institutions, l’opinion à la gravité de la situation. Cela implique une industrie d’armement qui tourne à plein régime, des sanctions plus sévères encore, des sacrifices sur d’autres postes budgétaires, une société résiliente et solidaire.

Un an après le début de l’intervention militaire massive de la Russie en Ukraine (le 24 février 2022) et du soutien tout aussi massif des Européens à l’Ukraine, on peut légitimement se poser la question aujourd’hui. Éléments de réflexion.
L’objectif final recherché des Européens n’est pas le renversement du régime en Russie , mais bien son retrait d’Ukraine. C’est donc une singulière différence par rapport à la définition de la guerre classique.

Ce rapport évoque les risques auxquels ces individus s’exposent lorsqu’ils apportent leur aide, à savoir des poursuites, voire de la prison.
Je veux dire aux gouvernements de mettre fin au harcèlement de celles et ceux qui aident les migrants, les réfugiés et les demandeurs d’asile et de cesser de criminaliser leur travail.